La fermeture, hier, de la rue Saliha Ould Kablia, reliant la place Gambetta au rond-point donnant sur le pont Zabana, a suscité le mécontentement des usagers de cette route.

Ces derniers reprochent aux services concernés le fait de ne pas les avoir informés avant de procéder à la fermeture de cette route. Les véhicules sont en effet contraints de faire des déviations et de passer par la rue Max Marchand. Cette situation a créé de nombreux bouchons de circulation allant de la place Gambetta à la rue Larbi Ben M'hidi, surtout que cet axe reliant le centre-ville à la zone Est d'Oran (Es-Seddikia, Canastel, HLM, USTO, haï Es-Sabah) et emprunté également par les bus 51 ETO, A, 31, 1, 11, 101, 102 et P1, connaît un grand trafic routier.

Selon la direction des travaux publics de la wilaya, cet axe routier sera fermé à la circulation pour une durée d'un mois à cause de travaux de confortement du pont.

Intervenant sur les ondes de la radio locale, le directeur des travaux publics a affirmé que l'information de la fermeture de cette route a été communiquée aux médias. Selon d'autres sources de la direction des travaux publics, la rue Saliha Ould Kablia présente des risques de glissement de terrain qui peut déstabiliser les fondations des ouvrages. Ceci a nécessité des interventions d'urgence pour assurer la sécurité des usagers de la route, surtout que de nombreuses lignes urbaines transitent quotidiennement par cet ouvrage. Les services de la direction des travaux publics vont dresser des supports métalliques autour des fondations pour protéger cet ouvrage d'art contre un glissement de terrain.

Pour rappel, une enveloppe budgétaire estimée à 20 milliards de centimes a été débloquée par la direction des travaux publics pour le confortement de 16 ponts répartis sur les secteurs urbains de la ville d'Oran. Le but de cette opération est d'assurer la fluidité du trafic automobile et la sécurité des passagers, surtout que le diagnostic réalisé auparavant sur ces ouvrages d'art a révélé que parmi les menaces détectées par les ingénieurs, il y a les glissements de terrain qui peuvent déstabiliser les fondations de ces ouvrages d'art, qui datent de l'époque coloniale.

Le secteur des travaux publics d'Oran sera renforcé par la réalisation d'autres ouvrages d'art dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014.