|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les travailleurs
de la direction régionale du Fonds National d'Investissement/ Banque Algérienne
de Développement d'Oran devront entamer demain leur cinquième jour de
protestation.
Un mouvement qui peut avoir des conséquences fâcheuses sur la bonne marche de bon nombre de grands projets publics, notamment en matière de financement, à l'instar du tramway d'Oran dont les difficultés financières ne sont plus un secret pour personne. D'autres grands projets d'investissement aussi importants dépendent également du financement du FNI/BAD telles que la station d'épuration d'El Kerma ou encore la ligne ferroviaire Oran-Arzew, est-il encore noté. Pour rappel, le mouvement de protestation au sein du FNI/BAD a été entamé lundi dernier sous forme d'un arrêt de travail auquel ont adhéré 27 des 33 employés que compte la Direction régionale du FNI/BAD Oran. Une seule revendication est, selon les contestataires à l'origine de ce mouvement, et elle a trait, précisent-ils, aux pratiques jugées «abusives» de la directrice régionale. Les travailleurs du FNI/BAD Oran accusent leur responsable d' «harcèlement moral» à l'encontre des employés. Sollicitée pour donner sa version des faits, la Directrice régionale du FNI/BAD, a refusé, par la voix de sa secrétaire, de s'exprimer sur le sujet, en nous invitant «à nous rapprocher de la Direction Générale à Alger, seule habilitée, selon elle, à communiquer». Selon les travailleurs protestataires, une réunion a été tenue au niveau de l'inspection de travail d'Oran pour trouver une issue au conflit. Une réunion à l'issue de laquelle il a été décidé de maintenir le mouvement en assurant toutefois le service minimum. Selon les mêmes sources, l'arrivée du Directeur Général du FNI/BAD, attendu selon des sources concordantes, soit ce dimanche, soit le 12 avril prochain, suscite de grands espoirs parmi les travailleurs protestataires dont le premier souci reste «la prise en charge de leurs préoccupations pour pouvoir enfin regagner leurs postes de travail». Le Fonds national d'investissement est, rappelle-t-on, né de la restructuration de la Banque algérienne de développement (BAD). A travers sa création, l'Etat vise la mise en œuvre d'instruments et de produits financiers, résultat de l'analyse et de l'évaluation des projets dûment individualisés dans le cadre des plans de développement économique et social du pays. Son champ d'intervention couvre la gestion des financements de projets d'investissements publics et du secteur productif, ainsi que la promotion du financement bancaire local des grands projets au lieu de recourir à l'endettement extérieur. Le Fonds national d'investissement-BAD a également pour tâche l'accompagnement et la détermination des conditions et des besoins spécifiques au titre de la restructuration du secteur économique. |
|