Rencontré en marge de la célébration de la
Journée mondiale de l'Arbre, samedi passé, le directeur de la DSA par intérim
nous a révélé qu'en matière de céréaliculture les producteurs peuvent vendre
directement ou par l'intermédiaire de la CCLS leur production aux minoteries de
leur convenance. Et que va devenir la question liée aux primes allouées aux blé
et orge, lui demande-t-on ? L'un ou l'autre circuit, il y a toujours une
compensation. Ceux qui ont pris cette décision, estiment des observateurs du
domaine, visent à alimenter en permanence les moulins en élargissant le champ
des agriculteurs en mesure de traiter directement ces derniers. Cette vision de
voir les choses est appuyée sur le terrain par une vaste campagne
phytosanitaire pour prémunir les céréales contre les maladies cryptogamiques et
les ravageurs qui peuvent causer beaucoup de dégâts. Ces signes précurseurs
redoutent des pics des septorioses, des helminthosporioses, des rouilles et des
oïdiums car, dans les régions, les conditions climatiques s'annoncent
favorables. Pour cela, l'INPV de Messerguine (Oran), en collaboration avec les
autorités agricoles d'Oran et d'Aïn Témouchent, vient de mettre en œuvre des
comités de veille phytosanitaires. Cette information, nous l'avons vérifiée
auprès de l'institut d'Oran ce dimanche. Les mesures prises invitent les
céréaliers et autres agriculteurs à être vigilants et doués d'observations afin
de procéder à des interventions préventives dès l'apparition des premiers
signes sur les champs. L'INPV, selon son directeur, restera à la disposition
des fellahs désirant savoir les techniques des doses de produits de lutte à
utiliser au stade phénologique.