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Saïda: Les travailleurs de GIPEC dans l'expectative

par Ali Kherbache

« Peut-on sauver notre usine ? se demandent 200 travailleurs de l'unité de fabrication de papier et carton ondulé de Saïda, un des fleurons de l'industrie à Saïda créé en 1975 à Rebahia. L'ex-Somic souffre de la vétusté des équipements installés depuis cette époque, altérés par maints incidents et accidents et jamais renouvelés, précisent le collectif dans une requête» à la tutelle afin de sauver cet acquis ayant propulsé Saïda au meilleur rang papetier en son époque.

«Les mesures annoncées par les pouvoirs publics ont ramené du baume dans nos cœurs afin de réhabiliter l'industrie du secteur public et nous interpellons la tutelle pour concrétiser notre vœu», souhaitent les travailleurs à l'unisson. L'usine de l'ex-Somic, aujourd'hui appelée PAPCAS, est une filiale du groupe industriel du papier et de la cellulose (GIPEC) né de la fusion des deux leaders algériens dans le secteur, CELPAP et ENEPAC, et dispose de nombreuses infrastructures réparties sur le territoire national dont 10 filiales. La force de production englobe 300.000 tonnes de papier, divers produits et repose sur l'expérience de son personnel, la volonté d'ouverture sur le monde extérieur et la fidélisation de la clientèle. Par ailleurs, le groupe vise l'intégration de ses produits, un partenariat à la mesure de sa notoriété et des alliances stratégiques, est-il souligné dans ses objectifs.

Ainsi et comptant sur la volonté de la tutelle à atteindre ces nobles aspirations, les travailleurs espèrent une opération globale de réhabilitation, une mise à niveau et un renouvellement «afin que PAPCAS reprenne ses droits de cité et son rang».