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Tout au long des séances d'entraînement de cette semaine, le coach
national Benchikha n'a pas cessé d'encourager ses protégés, en tentant de les
persuader q'ils sont capables de battre les Sud-Africains. Il est évident que
Benchikha, après avoir supervisé l'équipe des Bafana Bafana a mis en garde ses
défenseurs, mettant l'accent sur la mobilité des attaquants adverses. Il a
également souligné le maillon faible de l'AFS, à savoir leur axe central. Aussi
il a beaucoup misé sur ses attaquants pour prendre à défaut cette défense,
certes athlétique mais lente dans ses interventions. Selon lui, le trio
Djalit-Soudani-Djabou, devait constituer la clé du succès.
Sur le plan stratégique, le coach des Verts a mis l'accent sur le fait que les joueurs doivent imposer leur jeu et ne pas laisser l'initiative à l'adversaire. Sur ce plan là et particulièrement en première mi-temps, cette consigne a été strictement appliquée. Point n'est besoin d'être un grand spécialiste pour se rendre compte que le potentiel technique des Algériens était largement supérieur à celui de leurs adversaires. En témoigne le temps de possession du ballon en faveur de nos représentants. Et pourtant, ils ont perdu quelques bonnes balles qui auraient dû être mieux utilisées avec un minimum de concentration dans le camp sud-africain. C'était d'autant plus dommage, qu'il s'agissait, le plus souvent, de ballons de contres apparemment favorables au départ des actions. Cependant l'ascendant des Verts allait se traduire par des corners, un indice qui indique les limites des Sud-Africains où le gardien et capitaine Mokassi a eu fort à faire durant cette période. D'ailleurs à force d'être sollicité, c'est ce même gardien qui commit une faute sur Djalit, dans sa surface dans un ultime geste, retenant le pied de l'attaquant algérien. C'est le penalty que transforma Maïza au grand soulagement de la colonie algérienne présente sur les travées du stade international de Khartoum. Il n'est nullement question de faire la fine bouche, mais nous estimons que les coéquipiers de Zemmamouche auraient pu et dû inscrire au moins des buts sur les offensives menées au cours de cette première mi-temps. Le coach Benchikha a dû prendre note de cette lacune et donné des consignes pour que ses protégés «tuent» le match pour éviter toute mauvaise surprise et se mettre à l'abri. La seconde mi-temps aura été d'un niveau inférieur. Et cela se comprend car, d'une part, les Algériens, tout en monopolisant le ballon avec l'habileté qu'on leur connaît, évoluèrent à un rythme réduit. Alors que, d'autre part, et comme toute équipe menée au score, l'Afrique du Sud a adopté pour les longues balles aériennes, ce qui était du pain béni pour les quatre défenseurs algériens, tous bons dans le jeu de tête, alors que le gardien Zemmamouche n'a pas commis de faute sur ces ballons flottants. Soudani et Messaoud, avec un brin de réussite, auraient pu faire la décision, sans attendre le temps additionnel, au cours duquel Metref, avec son sang froid habituel, a mis l'équipe nationale définitivement à l'abri, suite à une offensive rondement menée par les attaquants algériens. Au moment de cette réalisation, ils étaient quatre dans la surface de réparation sud-africaine, c'est un paramètre très significatif que cette équipe nationale, au potentiel technique très intéressant, aime faire le jeu comme l'a souhaité Benchikha. Certes tout n'a pas été parfait, avec quelques mauvais choix, mais il n'empêche que cette équipe nationale a du répondant tant sur le plan technique que physique. Les automatismes existent et ne demandent qu'à être peaufinés. L'erreur à ne pas commettre, comme cela est arrivé par le passé, est de ne pas se contenter de cette place en demi-finale. Les joueurs doivent croire en leurs moyens et pourquoi pas atteindre la finale. |
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