C'est armé de documents mais-aussi de beaucoup de bonne volonté que M. Azzouni Anis, un sourd-muet, est engagé à pourvoir l'association des malentendants de Tlemcen d'enseignants dans la langue des signes. Mais pour le moment, il n'arrive pas à faire agir les autorités car, dit-il, le temps presse pour ces étudiants qui ne peuvent continuer leurs études s'ils ne sont pas réellement pris en charge. Anis nous rappellera le projet de jumelage entre l'Association de sourds de Montpellier et l'Union des sourds de Tlemcen le 16 décembre 2009 où il présentera comme préoccupation la situation des jeunes sourds de Tlemcen car ils ne connaissent pas la langue des signes et ont du mal à poursuivre leurs études sans ce réfèrent de communication indispensable.

Depuis, bien entendu, la mairie de Montpellier a pris en charge la formation de deux sourds de Tlemcen pour l'enseignement de la langue des signes.

Mais Anis cherche dans l'immédiat une réelle prise en charge de ces enfants du silence à Tlemcen pour qu'à leur tour ils puissent surmonter leurs difficultés notamment celles liées à l'enseignement et à leur formation.