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Le PAC est en panne de résultats depuis le début du championnat, ce qui a
suscité l'étonnement général chez de nombreux observateurs vis-à-vis d'un club
qui aura défrayé la chronique dans un passé récent avec l'émergence de joueurs
cotés dont Djediat (ASO Chlef), Tedjar, El Orfi (JSK) et Harrouche (CRB).
Cependant, il faut reconnaître que le PAC a été victime de turbulences qui ont
empêché son retour parmi l'élite.
Encore plus, le Paradou, en dépit de gros investissements pour la formation des jeunes, reste un club SDF car ne pouvant pas disposer de son stade fétiche de Hydra. Les poulains de Zetchi qui ont été obligés lors de l'exercice précédent de recevoir à Baraki et Boudouaou, ont élu domicile cette saison au stade Benhaddad de Kouba. Cette situation a contraint les dirigeants à s'investir carrément sur les jeunes pour éviter d'être victimes à chaque fois des jeux de coulisses. A l'orée de cette saison, les «Jaune et Bleu» ont raté leur entame de championnat avec des résultats qui ne correspondent pas aux aspirations des dirigeants où des erreurs ont été commises. En prévision de la seconde phase, les responsables du PAC semblent avoir retenu la leçon après l'évaluation de la phase aller. Ainsi donc, Kamel Bouhellal, artisan de tous les succès du Paradou, est revenu à la barre technique. Le président Zetchi Kheireddine se dit optimiste pour la suite du championnat et de la réussite de la politique prônée par son club. Sur le plan sportif, le club affiche des ambitions, veillant à réunir les meilleures conditions possibles pour favoriser l'éclosion des jeunes talents. Le recrutement de Braham Chaouch (MCO), le retour de Chettih (MCEE), Touati (MOC) et Rebika (USMA) sont édifiants quant aux attentes des dirigeants pacistes. Pour bien préparer la reprise, les joueurs du PAC effectuent actuellement un stage bloqué à Staouéli sous la houlette de Bouhellal avec l'ensemble de l'effectif y compris les nouvelles recrues. En somme, tout le monde au Paradou est déterminé à jouer sans calcul afin de relever le défi, à savoir atteindre la meilleure place possible au classement. Quant au président Zetchi Kheireddine, il affirmera : « On est dans l'obligation de revoir nos objectifs et pour cela, on est en train de stabiliser l'équipe. L'option du professionnalisme constitue la meilleure issue pour le football algérien qui doit franchir un autre palier avant de prétendre rivaliser avec les grandes nations du monde, mais sans pour autant négliger le volet de l'infrastructure sportive dont dépend essentiellement la réussite de tous les projets liés au développement du football algérien. Pour mériter le statut de club professionnel, il faut aussi disposer de structures de formation ». |
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