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Déplacé sur décision des pouvoirs publics
locaux à un autre endroit sur la route de Aïn Guesma, le marché hebdomadaire de
la ville de Tiaret se trouve dans un état lamentable.
Erigé sur un terrain vague sans réseau de voirie, ni eau potable, ni sanitaires, le marché est actuellement embourbé dans un océan de boue, conséquence des dernières pluies qui se sont abattues sur la région. Le marché, qui connaît une forte affluence les lundis et vendredis pour respectivement la vente des bestiaux et des voitures, est dans un état tel que d'aucuns appellent carrément à sa fermeture pure et simple et sa délocalisation vers un endroit plus approprié. Vendredi dernier, il fallait enfiler des bottes jusqu'aux genoux pour éviter de patauger dans une gadoue épaisse de plusieurs centimètres. Les voitures, pour certaines flambant neuves, qui quittaient le marché vers midi donnaient l'impression d'avoir été enduites d'une boue noirâtre et nauséabonde, au plus grand désarroi de leurs propriétaires. Géré sous le contrôle de l'APC de Tiaret aujourd'hui dissoute, le marché hebdomadaire est livré à lui-même et une solution d'urgence s'impose pour éviter que la situation ne s'aggrave dans une ville qui ne cesse de geindre et de (re) geindre sous le poids de coupables négligences qui ne veulent pas toujours dire leur nom. |
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