L'ASMO est allée à Kouba signer sa première victoire en déplacement face au RCK. Un succès qui aura permis aux asémistes de revenir à trois points des deux dauphins, le RCK et le MSPB, leur prochain adversaire. Pour ceux qui suivent de près la formation oranaise, cette victoire a surpris plus d'un lorsqu'on sait dans quelles conditions l'équipe s'est préparée pour ce rendez-vous avec cette pression exercée sur l'entraîneur Kioua. Certes, les trois points ramenés de Kouba sont arrivés à un moment important pour les coéquipiers de Loukili, mais ne devraient pas constituer l'arbre qui cache la forêt et faire oublier certaines écarts de discipline constatés lors des séances d'entraînement où le coach Kioua semble éprouver du mal à imposer une discipline de fer au sein du groupe.

 Larbi Oumamar, le président de la section football, le confirme. «Je ne sais pas si c'est nous qui étions meilleurs ou c'est le RCK qui était faible ou dans un jour sans. Personnellement, je ne suis pas encore convaincu de la prestation de mon équipe. Qu'a-t-on fait de bien à part cette victoire contre le RCK ? Maintenant, il est évident que ce succès nous a relancés mais il faudrait oublier ce match et travailler afin de maintenir une régularité dans les résultats». Les prochaines journées seront décisives et revêtent une importance capitale pour les «Vert et Blanc» où Kioua est toujours attendu au tournant. Car qu'on le veuille ou non, la gestion de l'équipe reste à parfaire, ceci dit, sans s'immiscer dans le travail de l'entraîneur.

D'aucuns estiment que certaines mises à l'écart sont surprenantes dans la mesure où des éléments ont prouvé qu'ils méritent plus de confiance compte tenu de leur assiduité et leurs qualités techniques. En dépit de sa mauvaise préparation d'avant saison et du déficit constaté au sein de l'effectif, l'ASMO possède des arguments à faire valoir. Au vu des résultats enregistrés jusque-là et du nivellement des valeurs, les Oranais sont en mesure de s'accrocher au groupe de tête et confirmer leur statut de prétendants à l'accession à condition que tout le monde s'implique.

Par ailleurs, on vient d'apprendre que la recherche d'un nouvel entraîneur est toujours d'actualité même si les avis des responsables asémistes divergent quant au choix du futur patron de la barre technique de l'ASMO. A cet effet, la piste du coach algérois Sebaa Mustapha a été écartée. Quant à Bouali, il n'a pas donné suite, alors que Assas a préféré prendre du recul. Ce qui signifie clairement que l'on se dirige vers le retour de Benchadli qui, selon un responsable asémiste, répond aux critères recherchés et a l'avantage de connaître la majorité du groupe.