Pain, lait, eau, transports?: L'Aïd, ses pénuries, ses tracas
par J. Boukraâ

Comme chaque année, durant les deux journées de l'Aïd El Adha, le
scénario des pénuries et du problème de transport était de retour, malgré les
appels des différentes sections de l'union des commerçants algériens. Durant la
matinée du premier jour de l'Aïd, quelques boulangeries étaient ouvertes
notamment à St Eugene, Petit Lac , St pierre? Ces boulangeries ont fermé vers
10 heures du matin laissant place aux revendeurs. Durant l'après midi, la
baguette du pain a été cédée à 15, voire 20 dinars au niveau des marchés de la
Bastille et de St Pierre, entre autres. D'autre part, le sachet de lait n'a pas
dérogé à la règle ; il était introuvable dans beaucoup de magasins et a été
proposé à 35 dinars au niveau de quelques commerces, notamment dans les
quartiers populaire comme Les Planteurs, Ras El Ain, El-Hamri, entre autres. En
outre, la majorité des magasins d'alimentation générale et de fruits et légumes
étaient fermés.
Sur un autre plan, le citoyen a
encore une fois été confronté au problème de manque de transports. Ce problème
a touché presque toutes les lignes. Quelques bus seulement étaient de service
hier matin et encore moins durant la première journée de l'Aïd. Une situation
qui a encouragé les clandestins et certains taxieurs pour augmenter leurs
tarifs. Cette année, un autre problème est venu s'ajouter aux autres. Plusieurs
quartiers, notamment St Eugène et la cité Mouloud Feraoun (ex Cité Perret), ont
passé l'Aïd sans eau. Le problème a touché surtout les habitants des tours, à
l'instar des HLM «Zalamite», et la Cité Perret. Il s'agit d'un problème de
pression, selon certaines sources.