L'ancien entraîneur de l'Equipe nationale, Rabah Saâdane, a déclaré qu'il
reviendra sur les trains mais pas en Algérie. Saâdane qui confie «se reposer
pour le moment», ne compte pas arrêter sa carrière d'entraîneur. «Je
reviendrais sur les terrains de football, mais pas en Algérie». Autrement dit,
on ne reverra plus Saâdane en équipe nationale ou dans un club algérien.
Toutefois, il est disposé à exercer son métier à l'étranger. Dans la foulée, il
a démenti les informations faisant état de ses contacts avec un club saoudien.
«Il n'y a rien d'officiel», a-t-il dit. L'ancien coach de l'Equipe nationale
mondialiste en 1986 et 2010, a également confié qu'il était intéressé par la
direction technique nationale (DTN). Il a fait savoir qu'il comptait prendre la
DTN juste après le Mondial sud-africain. Or, la FAF qui était sans DTN depuis
des lustres, s'est précipitée pour désigner récemment Fodil Tikanouine à ce
poste. Il faut relever que Tikanouine avait en charge les académies de la FAF
dont les résultats ne plaident pas en sa faveur, quand on sait que toutes les
sélections nationales des jeunes catégories ont été éliminées successivement
dès les premiers tours de qualifications aux différentes compétitions
africaines. Et Saâdane qui a la volonté et l'ambition de prendre la DTN,
n'occupera pas ce poste. Compte tenu de son bagage et de sa spécialité en
méthodologie, Saâdane qui a formé plusieurs générations d'entraîneurs en
Algérie, aurait pu faire profiter le football national de son savoir-faire. Il
a révélé que le mois «en plus» qu'il avait passé à la tête de l'Equipe
nationale après le Mondial, a précipité son départ. A ce propos, Saâdane a
affirmé qu'il est parti de l'Equipe nationale «de son propre gré», faisant
remarquer toutefois qu'il subissait «beaucoup de pression. Les choses avaient
changé en équipe nationale et il était impossible de continuer», a-t-il encore
révélé. Saâdane s'est également plaint de «la manipulation» dont il est encore
victime. Il a indiqué que ce n'est pas de ses habitudes de critiquer les
joueurs ou de casser une équipe qu'il a construite depuis trois années.
Dans le même registre, il a
précisé que tout ce qui se dit au sujet des joueurs locaux et professionnels
relève d'un «faux-débat». Il a appelé plutôt «à ne pas rater l'opportunité de
l'instauration du professionnalisme en Algérie», suggérant que «les clubs
consacrent 50% de leur budget à la formation afin de disposer à l'avenir de
joueurs au niveau national», a-t-il dit.