La célébration de la journée nationale du
sang a donné lieu, cette semaine, à une opération de collecte de sang à
l'hôpital de Ténès. Selon M. Idjer Mustapha, directeur de l'EPH: «notre but est
avant tout de sensibiliser les gens sur l'importance de l'acte de donation de
ce produit vital et également de les encourager à devenir des donneurs
réguliers, sachant que le sang a une durée de vie limitée (environ 25 jours),
les principaux utilisateurs du sang à l'hôpital sont principalement ceux de la
chirurgie et de l'hémodialyse. Au sujet de la chirurgie M. Idjer nous fera
remarquer que l'établissement a effectué au cours de l'année 2009, plus de
1.200 interventions. Pour l'année 2010 et jusqu'à ce jour 736 opérations
chirurgicales ont eu lieu. Quant à l'autre utilisateur de sang c'est
indéniablement le service d'hémodialyse. Situé dans l'enceinte de l'ancien
hôpital A. Bouras, le service fonctionne avec 8 générateurs. Une cinquantaine
de malades suivent régulièrement les séances d'hémodialyse. Toutefois selon Mme
Mayouf Ghania, nouvelle directrice de cet hôpital «si le problème du sang ne se
pose pas aux malades; c'est la prise en charge qui en fait défaut, car de plus
en plus de malades viennent de loin à l'image de ceux de la ville côtière de
Béni Haoua, distante de 50 km de Ténès». A cela, note notre interlocutrice, s'ajoute
«l'état des équipements qui datent depuis 2004 sachant que ces derniers
fonctionnent H24 entrecoupés seulement de quelques heures d'entretien». D'où la
nécessité de doter la polyclinique de Béni Haoua de 2 générateurs afin de
prendre en charge les 10 malades recensés dans cette ville.