La campagne d'identification des espaces publics occupés illicitement
lancée au niveau de l'ensemble des secteurs urbains le 17 du mois en cours bat
son plein et plusieurs commerçants se servant de trottoirs pour l'étalage de
leurs marchandises ont été mis en demeure pour une durée de 48 heures et qu'en
cas de récidive, le recours à la saisie devient incontournable. La palme
revient sans conteste à l'équipe du secteur urbain d'El-Hamri qui a ciblé dans
un premier temps l'avenue des Martyrs, connue pour ses commerces de faïence et
autres matériaux de construction. Le bilan établi au niveau de cette artère
fait état de 31 mises en demeure pour deux jours et qui devait prendre effet le
24 du mois en cours pour un délai de deux jours. Les inspecteurs d'hygiène du
secteur d'Es-Seddikia ont eux procédé à l'identification de 6 commerçants. Le
même nombre a été enregistré pour celui d'El-Emir, 3 à Ibn Sina et 9 au niveau
du boulevard Farès Houari (Fort-de-Vaux) à Haï Badr relevant du secteur portant
le même nom. A noter également 11 cas au secteur urbain d'El-Mokrani, répartis
entre la rue Soufi Zoubida, le boulevard Mekki Khelifa et le quartier de
St-Hubert. La notification des mises en demeure pour ces derniers a été
effectuée le 25 octobre dernier, note-t-on. Quant aux autres secteurs, on
apprend que la campagne se poursuit, en attendant de communiquer le bilan à
travers le BRQ envoyé à l'APC d'Oran. L'objectif assigné à cette campagne, qui
sera régulière, annonce-t-on à l'hôtel de ville, et ce contrairement aux
précédentes qui avaient un caractère sporadique, vise à la récupération des
trottoirs avant de s'attaquer à tous les quartiers où le squat des parties
piétonnières est devenu courant, comme c'est le cas à Maraval où les grossistes
se donnent toute la liberté de faire des trottoirs de véritables présentoirs. A
rappeler que lors d'une réunion tenue à l'APC d'Oran il y a quelques mois consacrée
au recouvrement des créances communales, il a été révélé que sur un millier de
terrasses de café et autres crémeries de la ville d'Oran, seules 52 sont
officiellement répertoriées et versent leurs droits d'occupation des espaces.
D'autre part, le wali d'Oran a réitéré jeudi sa volonté d'en finir avec ce
phénomène.