Les souscripteurs
des logements FNPOS oscillent entre espoir et déception depuis plusieurs mois.
L'opération de ravalement des façades des immeubles jouxtant la direction du
FNPOS, lors du mois dernier a été assimilée par certains comme un signe de
l'éminence de la distribution de ces logements. Malheureusement, ils se sont
rendus compte que l'entreprise a été engagée en prévision de la visite de Tayeb
Louh, à Oran. Ce qui les a poussés à revenir à
l'attroupement devant le siège, devenu presque hebdomadaire. Ces souscripteurs qui attendent pratiquement depuis 2007, la date
d'affichage des listes des bénéficiaires, souffrent davantage du manque de
communication de la part de cet organisme. En effet, ceux qui ont découvert
l'existence du site Internet de cet organisme restent sur leur faim, puisque
aucune nouvelle pouvant répondre à leur interrogation n'est diffusée par ce
site. A la direction, à chaque fois, on leur répète que les listes des
bénéficiaires sont en train d'être «épluchées et assainies» à la direction
centrale. L'argument n'est pas nouveau, puisqu'il a déjà été «servi» par le
premier responsable du FNPOS. Ce dernier a même donné un chiffre concernant les
souscripteurs qui ont été ôtés de la liste des bénéficiaires parce qu'ils ont
déjà obtenu un logement. Il a évoqué lors des mêmes déclarations à la presse
que son organisme travaille en étroite collaboration avec l'OPGI et la CNL.
Donc, l'argument
d'examen et réexamen des listes n'est plus convaincant, selon plusieurs
souscripteurs, qui s'interrogent sur la véritable source du blocage de ce
dossier. «Ce qui nous a été confirmé par une source digne de foi, c'est
l'installation tout récemment d'un nouveau conseil d'Administration. On espère
que ce dernier débloquera la situation dans les plus brefs délais», indiquent
nos interlocuteurs qui nous affirment qu'ils sont pour la plupart des
travailleurs ou des retraités dont le salaire ou la pension suffit juste à
s'acquitter du montant du loyer. Ne pouvant plus supporter les tergiversations
de l'administration du FNPOS, certains décident de s'organiser soit en comité
soit en association pour faire valoir leurs droits. Organisés dans une telle
structure, ils peuvent alors saisir le wali ou même le ministre de tutelle. Nos
interlocuteurs nous affirment que la phase des contacts entre le noyau devant
faire aboutir cette entreprise est bien avancée.