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P révue initialement hier, la première journée du championnat de la
Division nationale (amateur) n'a pas eu lieu. La raison ? Les clubs composant
ce groupe sont en grève. Ainsi donc, la FAF a échoué dans sa tentative de
dénouer la crise et marque ainsi d'une pierre noire l'histoire du football
national.
En effet, les 28 équipes de cette division ont mis à exécution leur menace de grève après une multitude de réunions de concertation. Ce qui signifie clairement que les responsables de ces clubs sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur revendication. Les présidents de ces formations accusent le président de la FAF Mohamed Raouraoua d'être le principal responsable de cette crise pour avoir enfreint la loi et être au-dessus de la décision prise par l'assemblée générale de juin 2009 portant sur une Division nationale Deux à trois groupes. Pourtant, selon la réglementation, l'AG est souveraine. Ce qui n'est pas le cas cette fois-ci selon les contestataires, et les conséquences de cette volte-face commencent par susciter l'inquiétude de près de 3.000 footballeurs, toutes catégories confondues. La dernière réunion tenue à Oran a conforté dans leur position les présidents des clubs concernés qui se sont engagés à poursuivre la grève tout en essayant de frapper à toutes les portes pour faire entendre leurs voix chez les plus hautes instances du pays, car il y va, selon eux, de l'avenir de toute une jeunesse. Lors de ce conclave, tout le monde était unanime pour dire que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a négligé ces équipes au point de refuser de les recevoir pour une simple entrevue. Encore plus, il a délégué le président de la LNF, Mohamed Mecherara, pour tenter de trouver une issue à cette affaire. Ceci a été considéré par les présidents de ces clubs comme étant un manque de considération et de respect à leur égard. L'affaire prend de plus en plus de l'ampleur, d'autant plus qu'une commission, composée, selon notre source, de quatre représentants de ces clubs, devrait rencontrer le ministre de la Jeunesse et des Sports prochainement avant de programmer une marche à travers tout le territoire national, et ce, avec la présence des joueurs des différentes catégories des 28 formations. Les présidents des équipes de la Division Nationale crient à l'injustice et affirment que le président de la FAF «n'en fait qu'à sa tête», diront les uns, et qu'»il gère le football national comme s'il s'agit de sa propriété personnelle sans consulter personne. Pour nous, c'est clair, nul n'est censé être au dessus de la loi», affirmera un autre président de ces clubs. En somme, le président de la FAF Mohamed Raouraoua est en train de perdre du terrain comme l'équipe nationale qui perd des places au classement FIFA. La sortie médiatique de Hannachi de la JSK, la réaction de la plupart des clubs de la Ligue 1,qui n'ont pas été, d'après eux, concertés lors de l'accord signé entre le FAF et l'ENTV, sont des signes qui jouent en défaveur du président de la FAF. Au fait, Joseph Blatter, le président de la FIFA, qui a exigé l'instauration du professionnalisme avant 2012, a-t-il eu vent de cette grève ? |
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