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Après que les forces de l'ordre, agissant sur réquisition de l'APC,
eurent empêché les vendeurs à la sauvette et ceux qui, sans aucun document,
s'étaient installés aux alentours du marché Guessab à Blida, de pratiquer leur
commerce, informel faut-il le rappeler, des dizaines de jeunes et moins jeunes
se sont rassemblés avant-hier dimanche devant le siège de la wilaya puis de
l'APW.
Après avoir été reçus par un fonctionnaire de la wilaya qui a pris note de leurs doléances, une délégation des marchands a été reçue par le P/APW qui les a informés que leur cas a été pris en compte il y a plus d'une année et que la solution réside en leur régularisation auprès du registre du commerce et des autres services concernés puis leur installation dans des marchés parisiens au sein de quartiers à forte concentration de population. Ils se sont donc dispersés dans le calme mais ce n'était que partie remise car, hier au courant de la matinée, ils étaient plusieurs dizaines encore à s'être rendus à la wilaya puis au siège de l'APC en plein centre de Blida. Là, une délégation composée de sept représentants de ces commerçants a été reçue par le P/APC et d'autres membres qui les ont informés qu'une commission a été installée et qui s'est attelée déjà à recenser tous les vendeurs à la sauvette des abords du marché Guessab pour les installer dans des marchés parisiens à travers la ville de Blida, mais il leur faudra régulariser leur situation administrative auparavant. Malgré ces assurances d'un règlement de leur problème, les vendeurs, au nombre de plus de 700, ont refusé et ont fait remarquer qu'ils ont été pris au dépourvu. En effet, affirment-ils, «nous avons acheté une importante quantité de marchandise pour le Ramadhan et on vient sans nous avertir pour nous interdire de la vendre. La plupart d'entre nous se sont endettés et il faudra vendre pour rembourser nos dettes ». Pour rappel, ces vendeurs, dont le nombre augmente de jour en jour, occupaient un espace assez important situé en dehors du marché Guessab et attiraient des milliers d'hommes et de femmes par les prix pratiqués et qui défiaient toute concurrence, même si la qualité faisait souvent défaut. Mais les nuisances, avec des tonnes de détritus laissés sur place, le fait qu'ils n'avaient pas de registre de commerce et qu'ils occupaient l'endroit de manière anarchique, a fait réagir l'APC qui espère ainsi assainir la situation de ces marchands qui ont choisi cette activité pour gagner leur vie. Après leur retour de l'APC, les vendeurs se sont rassemblés un moment aux abords du marché Guessab puis se sont dispersés en promettant de revenir auprès des autorités locales pour faire entendre leur voix. |
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