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Les dirigeants de l'Espérance de Mostaganem sont engagés ces derniers
jours dans une véritable course contre la montre pour déposer le dossier du
professionnalisme avant qu'il ne soit trop tard. Selon une source bien
informée, on a appris qu'il existe quelques divergences entre certains anciens
joueurs, des dirigeants et ceux qui veulent investir dans la future SPA. Une
réunion s'est tenue dernièrement entre les concernés, mais n'a pas abouti sur
du concret. L'ex- manager général de l'Espérance, Kheirat Abdellah, et un autre
dirigeant s'activent à contacter les industriels et autres commerçants pour les
sensibiliser à contribuer à ce projet. Benchenni Charef, l'ex-président de
l'ESM et membre d'honneur, semble, lui, plutôt réticent. «J'ai investi depuis
cinq années une somme inimaginable de ma poche, contribuant, à plusieurs
reprises, au sauvetage de l'ESM.
Aujourd'hui, il n'y a pas de représentant officiel de l'ESM pour discuter avec lui du remboursement de mon dû. J'ai personnellement suggéré à ce que le club passe à une autre étape dans la gestion. Pour les actionnaires, j'ai eu l'aval de certains industriels qui sont prêts à contribuer à cette opération, mais je constate, à mon grand regret, que la mentalité n'a pas changé», dira-t-il. Aujourd'hui, Benchenni Charef, P-DG de la Sarl Propal Algérie, a intégré avant-hier le groupe des actionnaires du Mouloudia d'Oran. «J'ai été sollicité par Elimam avant que Mehiaoui me relance. J'ai fini par accepter, d'autant plus que je suis depuis plusieurs années l'un des sponsors du MCO», nous a-t-il confirmé. Pour leur part, Hadj Abdellah Kheirat et son ami Belkacem continuent à œuvrer pour tenter de faire passer l'ESM en SPA. En somme, devant le mutisme des autorités locales, l'Espérance de Mostaganem est en train de vivre une situation qui n'incite guère à l'optimisme, même si certains dirigeants dévoués ne veulent pas se décourager pour réussir le défi du passage au professionnalisme et créer la SPA-ESM. |
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