L'opération de désinfection des bus, initiée au mois de mai dernier par le secteur urbain Emir Abdelkader, de l'APC de Constantine, semble donner des résultats encourageants, si bien qu'il est envisagé par les services d'hygiène, de l'étendre prochainement aux cabines du téléphérique et aux taxis urbains.

En effet, selon le délégué au secteur urbain de la cité Emir Abdelkader et de Bab El Kantara, Mohamed Boufenara, «l'opération est en train de connaître un franc succès». A commencer par la réaction positive des propriétaires des bus qui, convoqués au siège de la délégation urbaine pour le contrôle, n'hésitent plus à s'y présenter accompagnés du véhicule concerné, pour le soumettre à l'opération de désinfection. Et notre interlocuteur, de préciser «qu'actuellement nous sommes à quelque 70% des 500 bus de transport public circulant sur les routes de la commune, qui ont été contrôlés et nettoyés.»

Et de poursuivre « devant ce nombre important d'engins à désinfecter, se répartissant en bus de lignes urbaines et d'autres de lignes inter urbaines, nous avions programmé plusieurs phases pour leur faire subir le contrôle nécessaire.» Et de remarquer que, «la première de ces phases a été déjà clôturée alors que la deuxième est largement entamée et sera bientôt achevée. Il ne nous restera alors que les bus de grandes lignes desservant Constantine à partir des villes de l'Est dont le nombre est relativement limité. Mais d'ores et déjà, nous envisageons de passer à la programmation du contrôle d'hygiène des cabines du téléphérique, puis celle des taxis qui constitueront, à ne pas en douter, une autre paire de manches. Et ce, en considération de leur nombre dans la wilaya du «vieux rocher» avoisinant les 5.000, à sillonner ses rues, artères et grandes routes».

 «Cependant notre résolution est prise, dira-t-il, concernant l'opération de désinfection qui sera élargie jusqu'à englober tous les véhicules de transport public», circulant sur le territoire relevant de la municipalité de la «ville des ponts».

 «Pour cela, nous pensons avoir donné tous les moyens qu'il faut pour mener dans les meilleures conditions cette mission. Ainsi, avons-nous aménagé au siège du secteur urbain, un grand hangar capable de traiter 10 véhicules par jour, et si le besoin se fera sentir nous n'hésiterons pas à étudier la possibilité de son extension».

 En tout état de cause, une fois cette opération d'hygiène visant à assainir et débarrasser les moyens de transport, des parasites, microbes et autres germes pouvant menacer la santé des usagers, il est prévu de passer à une autre étape.

 Etape qui consiste à enlever le caractère de simple campagne à cette opération d'hygiène, en organisant des réunions pour les concernés pour imposer le respect de ces directives, en collaboration avec la direction des Transports, la gendarmerie, la police et la mairie et ce, à l'effet d'instaurer un contrôle régulier de l'état de propreté des véhicules au niveau des barrages dressés par ces dits corps de sécurité.