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Ce jeudi, le directeur de l'éducation
nationale a animé une conférence de presse portant sur l'analyse des résultats
de la saison passée du brevet d'enseignement moyen (BEM). Pour les élèves
scolarisés, le taux de réussite au niveau de la wilaya est de 57,10% alors
qu'au niveau national, ce taux a atteint 66,35%. Ceci s'explique par la
persistance jusqu'à ce jour des séquelles du séisme du 10 octobre 1980
puisqu'il existe encore des établissements scolaires en préfabriqué ainsi que
d'autres facteurs mais, devrait-il préciser, ces facteurs n'ont aucun lien avec
les réformes entreprises.
De l'année 2000 à 2005, c'est-à-dire avant les réformes, le taux de réussite le plus élevé au niveau national a été celui de l'année 2005 (41,73%). Au niveau de la wilaya, le taux le plus élevé a été enregistré en 2001 (42,33%). De l'année 2007 à 2010, c'est-à-dire après les réformes, les taux de réussite ont connu une hausse sensible. Le plus fort taux a été enregistré en 2010, 66,35% au niveau national et 57,10% au niveau de la wilaya. L'amélioration sensible d'année en année est le fruit des réformes. L'orateur aborda ensuite l'aspect qualitatif des résultats. Le nombre d'élèves admis à la dernière session avec mention est de 3 392, soit un taux de 35,15% parmi lesquels 17 élèves ont obtenu une moyenne oscillant entre 18 à 20/20, 225 autres avec une moyenne variant entre 16 à 17,99/20. Il a tenu à souligner que les résultats appréciables sur les plans quantitatif et qualitatif ont été obtenus pour la première fois. Le taux prévisionnel pour la prochaine année est de 65%, un taux qui sera proche de la moyenne nationale et pourra même la dépasser. Le nombre d'établissements ayant connu des taux de réussite importants en 2010 est en hausse comparé à ceux de l'année 2009. En 2009, un seul CEM a enregistré un taux de réussite variant entre 90% et 100%, en 2010, ce nombre est passé à 5 (soit plus 4 CEM). Le taux de réussite compris entre 60 à 70% a été atteint par 14 CEM en 2009 et 26 CEM en 2010 (soit plus 12 CEM). Les réformes ont touché le contenu des programmes en introduisant de nouvelles méthodes pédagogiques pour développer chez l'élève les facultés mentales nécessaires pour la réflexion, l'esprit d'analyse et de synthèse. Le volet formation des formateurs a été longuement expliqué. Les licenciés, après avoir été admis au concours, doivent suivre obligatoirement une année de formation. D'autres mesures ayant contribué à ce saut aussi bien quantitatif que qualitatif ont été abordées avec des statistiques à l'appui, tels que les cours supplémentaires, le livret scolaire, les cantines scolaires, le transport scolaire et les réalisations d'établissements aussi bien pour cette année que pour l'année prochaine. Le premier responsable du secteur parla ensuite des défis qui seront surmontés en 2012: - Le sureffectif : la moyenne par classe aussi bien au niveau des écoles primaires que des CEM sera de 20 à 22 élèves permettant ainsi l'atteinte des normes internationales; - l'éradication totale du préfabriqué pour les établissements scolaires, de même qu'il sera mis un terme définitif au système de vacation. |
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