En Algérie, s'il y a bien un secteur
sensible et stratégique qui doit subir des mues technologiques en permanence et
sans tarder c'est bien celui des technologies de l'information et de la
communication. Algérie Télécom est présentement au cœur de ce débat et n'a
nullement d'autres issues devant elle que de se conformer à la règle mondiale
«pour une modernisation continue, une technologie de pointe et un développement
vaste» en mesure de répondre aux besoins pressants et instantanés des
populations les plus reculées. C'est dans cette optique qu'Algérie Télécom,
direction de wilaya d'Aïn Témouchent, voit les choses et regarde l'avenir à
moyen et long terme.
L'année 2011 est une période décisive et une phase test pour le
secteur des TIC. Les objectifs étant fixés, il faut les concrétiser dans les
délais et dans la rigueur la plus totale. Le nouveau locataire et l'ensemble
des cadres du secteur sont tenus à les honorer sans faille et c'est leurs vœux
et leurs souhaits car il est prévu de mettre à la disposition des populations
citadines et rurales (27 localités) une capacité de 70 500 lignes, de quoi
suffire à la demande en conséquence, selon les propos du premier responsable du
secteur à l'échelle wilayale. La modernisation des moyens et des structures
existantes permet de faire passer le nombre de centraux téléphoniques de 15 à
24 unités dans la zone d'Aïn Témouchent, de 09 à 13 ans le département de Beni
Saf, de 09 à 13 dans la région de Hammam Bou Hadjar. En terme de développement,
les TIC comptent finir avec le «fil à fil», le WLL et la limitation
d'abonnement comme ce fut par le passé récent. Ainsi, la modernité nécessite
l'usage de process et de modèles mathématiques nouvelles générations en rapport
avec la téléphonie (fixe et mobile), l'Internet, les lignes spécialisées, la
visiophonie, la télévision, l'ADSL 2+ et le SHDEL. Cela donne droit à user du
nexte génération net Work, (NGEN), du multiservice, Access mode (MSAM), de
l'unité de réseau d'abonné déporté (URAD). Le besoin en bâtiments, des
structures non encombrantes et nécessitant peu de surface (30 m²), est un souci
et une préoccupation posés par le secteur mais qui seront pris en charge
partiellement par les autorités de la wilaya, selon le directeur de wilaya
d'Algérie Télécom d'Aïn Témouchent. Interrogé combien devait revenir ce lourd
investissement, l'un des responsables d'Algérie Télécom n'était pas en mesure
de nous fournir la moindre information. Par ailleurs, les projets à lancer
permettront pour une première estimation de recruter 25 agents et 48
universitaires (licenciés, ingénieurs, comptables et autres). Les emplois
temporaires, notamment des ouvriers, seront également pris en compte lors du
lancement des projets qui devront être mis en route en 2010 et finalisés et
réceptionnés en 2011.