Le wali de la wilaya d' Aïn-Témouchent,
monsieur Mohamed Bouderbali, a réuni ce mardi 22 juin son exécutif élargi aux
P/APC aux chambres professionnelles aux élus APW et des deux chambres, aux
offices et agences et aux associations. L'ordre du jour avait trait à la
présentation des bilans des eux quinquennaux 1999-2004 et 2005-2009 ainsi que
le programme de financement de l'Etat durant le quinquennal 2009-2014. tous
secteurs de planification confondus, l'effort de financement de l'Etat est
passé de 30 milliards de dinars pendant la première période à 55 milliards de
dinars durant la seconde et serait lors du troisième (2010-2014) et 137,4
milliards de dinars soit plus de 4 fois le montant du premier programme et plus
de deux fois et demi celui du second (2005-2009). Il ne faut pas comprendre que
les réalisations du troisième plan sont proportionnelles à l'effort de
l'investissement public dégagé par l'Etat car les coûts de réalisation ont
aussi augmenté mais en terme d'indicateurs économiques les améliorations sont
notables et différents d'un secteur à un autre. En matière de raccordements des
populations en électricité et en gaz de ville les taux sont passés de 95 et 22%
en 1999 à 62 et 99,2% en 2009, ils devront atteindre respectivement à fin 2014
les seuils de 98 et 99% de raccordement au réseau public de l'eau potable alors
que ces pourcentages étaient de 101 l/j/hab et 98% de raccordement au réseau
public de l'eau en 2009. Pour l'éducation l'on compte passer de 30 élèves par
classe en 2009 à 18 à fin 2014 le taux prévisionnel à atteindre est largement
inférieur à celui calculé à l'échelle nationale.
Du
montant global consacré au programme de développement 2010-2014 soit 137,4
milliards de dinars, 40% seront investis à l'habitat et l'urbanisme, 30% aux
grandes infrastructures, 21% au développement humain, 5,5% à l'agriculture et
4,4% à autres secteurs. De ce qui précède, il est programmé 20.000 logements
dont 8000 sociaux locatifs et 4000 unités pour la résorption de l'habitat
précaire au niveau de 132 sites déjà recensés et identifiés. La poursuite des
actions localisées relatives à l'amélioration urbaine nécessite un montant de
l'ordre de 6 milliards de dinars, le secteur de l'eau a besoin de 21,2
milliards de dinars, pour lancer 24 opérations de grands aménagements
hydrauliques, les travaux publics lanceront 10 grandes opérations pour un
montant de 15 milliards de dinars et l'éducation nationale auront 10,5
milliards de dinars pour le lancement de plusieurs infrastructures dont 06
lycées, 06 CEM, des cantines, des aires de jeux, des demi-pensions, des blocs
administratifs et autres. Cependant le wali monsieur Mohamed Bouderbali a
rappelé à l'assistance que le BTPH peine pour trouver de la main d'œuvre
qualifiée. C'est un vrai casse tête car même les opportunités offertes par les
centres de formation professionnelle ne sont pas saisies pour les jeunes de la
wilaya. «Plus de 90% de la main d'œuvre est recrutée hors wilaya» avait conclu
le wali.