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Ayant démarré le
30 mai dernier par le re-groupement de la commission intersectorielle de
l'éducation, la culture et la communication à l'université de Mostaganem,
l'opération de lancement des programmes nationaux de recherche (PNR), découlant
de la loi n°08-05 du 23 février 2008 portant loi d'orientation et de programme
de projection quinquennal sur la recherche scientifique et le développement
2008-2012, s'est poursuivie ce week-end à Constantine.
Dans ce cadre, les PNR, qui sont au nombre de 34, ont été regroupés dans une dizaine de commissions intersectorielles, une par région selon les spécificités, et chacune est composée de représentants des ministères concernés par ces programmes. Cette vaste opération est initiée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ainsi, selon le communiqué de presse diffusé par les organisateurs de la réunion qui s'est déroulée jeudi matin à l'université Mentouri, ces programmes nationaux de recherche «traduisent la problématique de développement économique, social et culturel du pays en un ensemble cohérent d'objectifs et d'actions de recherche scientifique et de développement technologique». Cette problématique a été présentée et commentée par un cadre du MESRS, en l'occurrence le professeur Sellami Mokhtar, directeur de la programmation, de la recherche de l'évaluation et de la prospective, l'organe d'exécution de la loi sur la recherche scientifique et le développement technologique. Coordinateur des PNR, ce cadre a présidé la réunion de la commission intersectorielle de l'habitat, l'urbanisme, le transport et les travaux publics qui ont regroupé de nombreux experts nationaux et les acteurs locaux ayant contribué à la définition des contenus des programmes de recherche, lesquels, selon ce même communiqué, ont mobilisé plus de 480 experts, avec la participation de nos compétences établies à l'étranger. De ce fait, les objectifs du programme dans les domaines de l'habitat et de l'urbanisme, ceux des transports et dans les travaux publics ont été présentés aux participants afin de leur permettre d'être éclairés sur le rôle important dévolu par les textes aux commissions intersectorielles. Interrogé par la presse, M. Sellami a déclaré que «ces représentants des ministères qui sont des directeurs centraux vont servir de relais pour coordonner l'activité et les thématiques de recherche dont ils disposent dans leurs secteurs respectifs». Pour sa part, le docteur Djekoune, recteur de l'Université Mentouri de Constantine (UMC), a déclaré que «ce processus constituera certainement pour notre université une source d'inspiration, d'idées et de problématiques à développer pour promouvoir la recherche dans ses aspects innovants au profit des secteurs concernés». |
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