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Aspirer à être
parmi le peloton des meilleurs n'est en rien une aventure ni un égarement si
les ressources et les moyens sont mobilisables suivant les volontés aussi bien
du peuple que de ses représentants.
Croire en ses capacités et opérationnaliser son potentiel est légitime et permet l'expression de son indépendance, de son autonomie, de son identité qui, pour un temps, étaient confisquées et souillées. L'histoire est là pour nous rappeler les différentes convulsions pathologiques dont nous continuons d'en pâtir au quotidien, nul autre est plus conscient que nous de notre réalité, de ce qui pourrait nous convenir ou pas. L'Algérien, sans chauvinisme aucun ni suffisance mal placée, a acquit l'immunité en mesure de lui permettre de ne pas croire aux discours combien mielleux prônant des considérations humanistes d'apparence nobles et désintéressées alors qu'elles ne sont que des leurres menant droit à la méprise de soi et anoblirent l'autre, qui n'aspire qu'à nous asservir et nous utiliser pour sa cause et ses intérêts suivant un processus de fourvoiement savamment orchestré. L'Algérie aspire ou plutôt œuvre pour être forte et influente dans les différentes sphères auxquelles elle appartient, elle n'a pas de prétentions, elle a des ambitions d'être une nation digne de ses capacités, de ses possibilités, de son rayonnement, de son envergure, de son histoire certes tumultueuse mais combien formatrice. L'Algérie comprend mieux que quiconque les ressentiments et l'amertume des Palestiniens et des Sahraouis, la décolonisation n'est pas une question de stratégie ou de calculs géopolitiques, c'est une question de principe inscrite dans l'ADN idéologique algérienne que personne ne doit ignorer. El Qods ou plutôt sa signification dans l'imaginaire algérien n'est pas négociable, ce n'est en rien une question qu'il faut négocier ou objet de transaction, elle est arabe et le lieu où se trouve la troisième mosquée la plus sacrée du monde musulman; c'est une question qui est de l'ordre du sacré. Cette sacralité impose ses exigences et nous oblige à ne concevoir El Qods que comme capitale de l'Etat palestinien. Encore une fois, la position officielle algérienne est l'émanation de la volonté du peuple algérien, qui ne peut que défendre son identité et les éléments sacrés de son identité arabo-musulmane dont il est fier et qu'il considère comme son capital le plus précieux. Défendre la Palestine avec comme capitale El Qods n'est pas seulement le résultat d'analyse stratégique de géopolitique, il est l'expression de son identité. Comprendre les positions algériennes en ce qui concerne les questions liées à la décolonisation, c'est adopter les principes des différents discours que les Nations unies égrènent en profusion, c'est adhérer à la légitimité internationale, c'est défendre les principes de la coexistence pacifique et la fraternité dans le monde. S'il y a problème, chercher la cause et c'est sûr l'Algérie n'est que support d'équilibre et d'harmonie, être membre du Conseil de sécurité n'est que juste reconnaissance de son rôle toujours apprécié même si certains minoritaires s'ingénient à le nier car l'Algérie de par ses positions dérange et contraste d'avec les positions humiliantes de certains valets et serviteurs des néocolonialistes de tout bord. L'Algérie membre du Conseil de sécurité est pour les circonstances de la conjoncture internationale du moment un garant de stabilité, une source d'harmonie et surtout de crédibilité car toujours désintéressée et au service des principes et des engagements des plus nobles. L'Algérie forte de ses engagements toujours ouvertement exprimés, de ses positions non négociables, de la capacité de sa diplomatie fidèle à sa doctrine de non-ingérence dans les affaires intérieures bénéficie du respect et d'un capital confiance qui, de toute évidence, rayonne sur l'instance internationale et lui confère de la crédibilité car elle modère les positions et oriente les débats et les décisions vers la modération en annihilant les prises de positions extrêmes de nature à entraîner la communauté internationale dans des positions d'égarement à la solde de desseins occultes pénalisant la paix et la stabilité du monde. Etre membre non permanent du Conseil de sécurité est certes une consécration, une reconnaissance internationale de la valeur et de la notoriété et aussi une responsabilité. Responsabilité que nos professionnels de la diplomatie en application des orientations du premier magistrat du pays, président de la République sont conscients et sont capables de traduire cette nomination en investissement lucratif aussi bien pour la communauté internationale que pour L'Algérie. Si on est en droit de se féliciter, d'être fier et de réclamer notre place parmi les grands de ce monde, on est conscient des responsabilités que cette position nous impose tout en nous réconfortant dans nos choix et principes que nous savons nobles, indivisibles, non négociables et imprescriptibles. La nomination comme membre non permanent du Conseil de sécurité n'est qu'une étape vers la réalisation de consécrations encore plus en phase d'avec la valeur, capacités et possibilités illimitées de L'Algérie. Merci aux artisans de cette réalisation historique, à ceux qui étaient aux commandes et à tous les niveaux et à ceux qui, avec brio, ont concrétisé cette œuvre qui marque l'histoire du pays. *Pr |
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