Les partisans de la tenue d'une assemblée extraordinaire, soit une trentaine de membres de l'AG, dont cinq anciens présidents, reviennent à la charge pour accentuer la pression sur les autorités publiques et les pousser à mettre fin au mandat de Baghdad Bénaïssa. Pour l'opposition, le bilan catastrophique de Bénaïssa, en dépit des sommes faramineuses accordées par l'Etat, constitue à lui seul une raison valable pour passer à l'acte. Confortés par une pétition signée par des centaines de supporters, membres de l'AG et autres personnalités, les initiateurs de ladite démarche sont mobilisés. Ainsi, après avoir pris attache avec les autorités de la ville ainsi que les services compétents, à savoir la DJS pour faire entendre leur voix, ces derniers semblent déterminés à recourir aux plus hautes instances de l'Etat pour plaider leur cause. Des doigts accusateurs sont d'ailleurs dirigés vers certains membres de l'assemblée qui ont cautionné l'intronisation de l'actuel président, démissionnaire deux années auparavant. Reste maintenant à savoir si toute cette pression exercée sur les autorités pour la tenue d'une assemblée extraordinaire aboutira. Plusieurs paramètres entrent en jeu rendant cette opération assez compliquée car d'autres sons indiquent que les pouvoirs publics ne peuvent s'impliquer car l'AG est souveraine et détient la clé de ce problème. Toutefois, l'opposition, connaissant au préalable les données, exige la révision des listes de l'assemblée comme condition sine qua non.