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Accusé d'un vol dans un appartement, il est relaxé
par M. Abdelyakine
Le tribunal
criminel près la cour de Constantine a statué, hier matin, sur une affaire de
vol qualifié dans un appartement, à l'aide de fausses clés, dont a été victime
B.F, et dans laquelle était impliqué L. Ayoub qui était présent, lors de
l'audience, dans le box des accusés pour répondre de ses actes. Selon l'arrêt
de renvoi de la chambre d'accusation, les faits de cette affaire remontent au
mois de mai 2004, dans la ville de Mila, lorsqu'un cambriolage a ciblé, de
nuit, une demeure appartenant à B.F, une émigrée qui vit en France. A son
retour au pays durant la période estivale comme c'est de coutume, la victime a
constaté que plusieurs objets ont disparu, tels que des bijoux en or, du
mobilier, une télévision et autres. La victime ira déposer plainte contre x
pour vol. Au cours de l'enquête diligentée par les éléments de la police
judiciaire, un témoin habitant le quartier, interrogé, a déclaré aux enquêteurs
que l'accusé L. Ayoub a été vu, à plusieurs reprises, à l'intérieur de la
maison. Durant leurs investigations une bouteille de vin et un verre ont été
trouvés sur les lieux du vol. L'expertise scientifique dans son rapport fera
état d'une ressemblance d'empreintes trouvées sur le verre et la bouteille avec
celles de l'accusé. L'accusé sera alors arrêté et présenté devant le juge
d'instruction qui l'a auditionné. Durant toutes les étapes de l'instruction L.
Ayoub a rejeté en bloc les accusations portées à son encontre. Hier à la barre
devant le juge, il rejeta, encore une fois, toutes les accusations. La partie
civile dans sa plaidoirie dira que l'acte de vol est établi, l'expertise et le
témoignage sont à la charge de l'accusé, et a demandé l'application de la loi
dans toute sa rigueur. Dans son réquisitoire le procureur de la République a
requis 12 ans de prison assorti d'une amende de 1 million de DA.
La défense a axé sa plaidoirie sur le doute
sur les empreintes non formellement identifiées et l'absence de preuve
impliquant son client, arguant le fait que la victime a laissé la clé de la
maison à sa sœur qui l'a donnée ensuite à son fils, et que la clé en question
changeait souvent de main. A la fin de sa plaidoirie la défense a demandé la
relaxe pure et simple de son mandant. Après les délibérations le juge a
prononcé le verdict: relaxe pure et simple de l'accusé.
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