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En cas d'ouverture de capital de OTA: L'Etat rappelle qu'il est prioritaire

par M. Mehdi

La question de l'ouverture de capital de l'opérateur de téléphonie mobile, Orascom Telecom Algérie, revient cette fois, à travers un communiqué du ministère des Finances, cité par une dépêche APS.

Le communiqué en question rappelle le droit de préemp tion pour l'Etat algérien sur toutes les cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d'actionnaires étrangers, comme le prévoit la législation en vigueur. «Seul le respect des obligations légales en vigueur permet la consécration de toute transaction de cette nature», précise le communiqué du ministère des Finances. Ce dernier menace qu'en cas de non respect de ces dispositions, «la transaction est considérée comme nulle et sans effets». Ajoutant que «la réglementation en vigueur définit un dispositif clair en matière d'impôts afférents aux cessions d'actions détenues sur des sociétés de droit algérien». Cette réaction intervient à la suite d'informations publiées par plusieurs titres de la presse qui font état de l'ouverture de capital de l'opérateur de téléphonie mobile OTA, en faveur d'actionnaires étrangers. La dernière en date concerne les propos attribués au patron d'Etisalat (Emirats arabes unis) dans lesquels il affirme la disponibilité de sa compagnie pour l'acquisition d'OTA, en cas d'accord avec les autorités algériennes. Ces informations et d'autres ont été, d'ailleurs, formellement démenties par le P-dg du Groupe Orascom, Naguib Sawiris, qui a affirmé, tout récemment encore, que «Djezzy n'était pas à vendre» et qu'il n'existe «aucune négociation» en cours pour l'ouverture de capital de la filiale algérienne d'OTH. Contacté, Hamid Grine, directeur de la Communication chez Djezzy, n'a pas souhaité faire de commentaire concernant le communiqué du ministère des Finances.

 A l'Agence de régulation des postes et télécommunications (ARPT), on nous a promis de répondre, dans les plus brefs délais, à notre question sur ce que prévoit exactement la législation algérienne en cas de cession de parts d'un opérateur des télécoms.