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Sidi Bel Abbès: La pluie et les éternels désagréments

par M. Kadiri

D'année en année c'est le sempiternel casse-tête dont aucune éclaircie n'est à signaler en termes de circulation urbaine à Sidi Bel Abbès ville surtout lorsque les heureuses conditions atmosphériques sont au rendez-vous?relève-t-on ce mardi matin dans la presque totalité des coins du chef-lieu de wilaya. C'est les mêmes constats, le même décor auquel nous assistons depuis des années notamment, entre l'ancienne armature urbaine du centre-ville et les nouveaux quartiers de la périphérie surtout Sidi Djillali, qui reste coupé, isolé et ce par manque d'efficacité des rares ouvrages d'art implantés lors de son extension fulgurante . En effet sur lesdits lieux résident plus de la moitié de la population de la ville, appelée soit à aller au travail, au marché, ou vers les autres destinations à forte concentration des affaires commerciales administratives et autres, que dire de la population universitaire ou ceux qui sont tenus à voyager en dehors du chef-lieu. Cela était un calvaire, des rues engorgées d'eau de toute part, des axes bouchés?. Voire artères impraticables, des détours forcés pour tout ce monde qui semble maudire. L'hiver en général et toutes les heureuses pluies bienfaitrices relevait-on ici et là, à travers les dires des uns et des autres. Pour un simple petit orage, des tracas sont souvent relevés dans plus d'une dizaine de points noirs, que dire de ce cumul de chute de pluie qui posent de sérieuses contraintes aux citoyens, aux hôtes de la wilaya en général. Notamment là où la voirie est toujours vétuste, délabrée et dont les inconséquences sont néfastes dans plusieurs endroits, voire les quartiers populaires de la ville.