Le représentant du bureau d'étude URSA,
chargé de l'élaboration du POS à Hassi El Ghella, dans la wilaya
d'Aïn-Témouchent, M. Sbaâ, lors de la dernière visite du représentant du
gouvernement dans la région, a mis l'accent sur une meilleure harmonie entre le
bâti existant, datant de l'époque coloniale et celui projeté; une manière
d'avoir un équilibre en terme de projections d'équipements publics, de
servitude, de logements et d'espaces verts. Reposant sur une assiette de 45 ha,
le POS vise tout d'abord, à restructurer les parties incluses dans le périmètre
d'étude et à restaurer d'autres. Connaissants des déficits en VRD, il vise
également à réhabiliter d'autres encore, par des opérations d'amélioration
urbaine. Mais le plus important à retenir est la densification en hauteur pour
préserver les terres agricoles à haut rendement. L'idéal, disait-il, est de
pouvoir construire 200 logements sur une superficie d'un hectare. Environ 830
logements devraient être injectés et pourraient bénéficier d'équipements
d'accompagnement par tranche, au même titre que la viabilisation. S'agissant de
l'électrification de pâtés de maisons déjà achevés, un responsable de Sonelgaz
a souligné qu'une première tranche de 40 logements va en bénéficier en 2010,
dans le cadre du programme dit «quartiers de logements sociaux» (QLS). Le
représentant de l'URSA a également insisté sur la nécessité de récupérer les
caves situées dans le tissu urbain et pouvant recevoir des équipements publics.
Plus de 15 unités se trouvent dans la commune de Hassi El Ghella. L'avantage
comptabilisé par leur récupération est un gain en terme de viabilisation et de
VRD. Mais en face, se pose le problème des démolitions qui coûte quelque 3 à
400 millions de centimes.