Alors
comme ça les Amerloques, ceux qu'on croyait être les hommes-robots méritant de
manger à eux seuls tout le pain blanc de la planète Terre, ne sont plus par la
«grâce» d'un vrai-faux sondage que le peuple le plus? paresseux au monde. Parce
que, paraît-il, les habitants du giga-pays de l'Oncle Sam passeraient tout leur
temps à tout dévorer autour d'eux tout en s'usant les yeux devant leurs
pupitres à regarder passer en boucle le mauvais film tourné par le reste du
genre humain qu'ils sont devenus le peuple le plus cossard de tous (?). Selon
«Couch Potato Olympics», une sorte de jeux olympiques des nations les plus
paresseuses, le pays du grand froid, le Canada, la Belgique et la
Grande-Bretagne figurent parmi le Top 5 des pays qui travaillent le moins dans
le monde. Mais si les compatriotes de Geronimo sont les premiers de la classe
en étant les moins bosseurs au monde, pourquoi alors reprocher à nous
algéro-pétroliers de rechigner à l'effort, lesquels selon une rumeur «in vitro»
travaillent moins d'un quart d'heure par jour et versent à peine deux
gouttelettes d'huile de coude tous les douze mois?!
Selon une «logique» anthropophage, ce sont
ceux qui bouffent le plus qui doivent travailler plus que tous; même si cette
«sentence» n'est pas forcément vraie à «Aïn Ragda oua tmandji» où l'épaisseur
du portefeuille est inversement proportionnelle au QI de chacun et au tour de
ventre de tout un chacun. Selon une théorie à ne pas enseigner dans nos bahuts,
un Algérien est soit un chômeur, soit un salarié qui va à son emploi sans
jamais travailler. Très loin des latitudes plus proches du Soleil Levant, chez
nous le «juste milieu» n'existe pas: par une sorte de nivellement par le néant,
c'est l'Algérien qui travaille le moins qui picore le plus dans la main
«trouée» de celui qui se crève le plus le cœur à gagner son pain noir. Et parce
que le travail éloigne de nous trois grands maux: l'ennui, le vice et le
besoin, c'est justement l'Algérien qui s'ennuie le plus au monde à voir la
Terre tourner en lui donnant? le tournis, le vice creuser des trous béants dans
le dos de son vide existentiel et le besoin agir comme une bestiole aux ailes
brisées attirée par un lampion mal éteint? !