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Le Centre
national de formation des personnels des établissements pour handicapés (CNFPH)
de Constantine, qui met à disposition l'encadrement nécessaire à cette frange,
envisage de passer à la vitesse supérieure dans la prise en charge des
handicapés. C'est ce qui a été affirmé, avant-hier, par le directeur du dit
centre, Tahar Boutaghane, lors d'une rencontre organisée par le CNFPH, sous le
thème de « La formation spécialisée, bilan et perspectives », suivie d'une
cérémonie de remise de prix à des lauréats de promotions.
Il s'agit, selon le directeur du centre, de redonner espoir aux parents des enfants handicapés en leur faisant savoir que l'objectif tracé par le ministère de tutelle concernant leurs enfants, filles ou garçons, demeure une prise en charge complète qui, à terme, doit les intégrer dans la société, et ce en commençant par l'école publique. Tant il est vrai, dira-t-il, que les personnes ayant des besoins spécifiques sont des citoyens comme les autres, et à ce titre ils ont droit à une insertion et une admission sans discrimination dans le système de l'éducation nationale. « Et c'est vers la réalisation de ce but que tendent toutes les formations que donne notre centre », souligne-t-il. En attendant la réalisation de cet objectif, le CNFPH a déjà formé, selon le directeur des programmes, M. Abdessamed, 1.350 stagiaires dans les filières d'éducateur polyvalent, d'éducateur spécialisé en psychomotricité, de maître d'enseignement spécialisé, d'assistante sociale, etc. Egalement, pas moins de 6.000 professionnels ont bénéficié d'une formation dite continue, consistant en des stages de 3 à 4 jours par mois, afférents à la formation et au recyclage des directeurs de l'action sociale (les DAS), dans les activités physiques adaptées dans l'autisme, les problèmes de la petite enfance, le langage des signes, etc. Dans le cadre de conventions signées avec les entreprises, il y a lieu de citer celle avec la Sonatrach pour former des directeurs de jardins d'enfants. Avec les APC, il s'agit de former des chefs de service qui sont en relation de travail avec des sourds-muets, pour leur apprendre le langage des signes. De même qu'avec le secteur de la justice et de la Gendarmerie nationale, intéressées toutes les deux par la connaissance du même langage des signes des malentendants et des malvoyants, le premier pour former les greffiers, qui ont à faire à cette catégorie de handicapés, et le second pour former des éléments de leurs brigades et non plus recourir à des interprètes en dehors du corps et parfois d'autres wilayas. |
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