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Le chef de la mission économique française à Alger a fait savoir que les
banques françaises avaient largement anticipé la fin du crédit à la
consommation pour les véhicules. La Société Générale et Cetelem avaient en
effet décidé de lever le pied dans ce domaine. Pourtant, il y a avait un bon
ratio sur la faiblesse de défaillance en matière de surendettement des ménages.
En gardant toutefois l'espoir que « ça changera et que peut-être le crédit à la
consommation sera révisé et autorisé avec des plafonds », dit Bouteiller. Pour
lui, « les entreprises françaises restent toutes en état de veille ». Il note
que les entreprises française n'ont cependant «pas licencié de personnels ni
gelé leurs embauches ». Mais il fait savoir que «Michelin a vécu quelques
semaines de chômage technique en raison des difficultés qu'il a eues en matière
d'importation d'intrants après la décision de faire de la lettre de crédit
l'unique mode de paiement ». Cetelem a aussi été obligé de redéployer 140
personnes sur d'autres activités de BNP ParisBas, dit-il.
Seal est cet autre dossier à propos duquel Bouteiller indique que «ce qui nous intéresse, ce sont les déclarations du premier responsable du secteur de l'eau qui sont très positives sur l'action de Suez ». Il estime que « Suez fait des efforts énormes pour tenir ses engagements malgré toute les contraintes, notamment celles liées au code des marchés publics. Non seulement il les a atteint pour ce qui de l'eau H24 pour Alger et l'assainissement, mais aussi pour ce qui est de la formation puisque Seal reste complètement publique, son président est algérien ». Il qualifie d'ailleurs « le contrat de gestion de Seal de novateur et l'Algérie en est une expérience pionnière ». Sa promotion a été faite « de par le monde ». Bouteiller ajoute que « sa présentation a été faite en Arabie Saoudite par des cadres algériens de Seal et non pas de Suez ». |
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