
Les premières journées paramédicales de
Relizane se sont finalement résumées en une journée complète abritée ce jeudi
par l'hôtel de la Mina. Ce ne sont pourtant pas les thèmes qui ont manqué, même
si celui de la grippe porcine, au centre de l'actualité médiatique ces
temps-ci, de par sa propagation épidémiologique parfois mortelle dans certains
pays, suscitait un intérêt très particulier.
En
effet, et quoique les débats aient rarement dépassé le périmètre
médico-médical, tant les professeurs conférenciers répondaient plus souvent à
des inquiétudes professionnelles des médecins formant l'essentiel de
l'assistance, à l'instar de ce gynécologique s'intéressant à l'impact viral en
milieu utérin. Mais un intervenant a relevé avec assurance qu'un pourcentage
très élevé de personnel médical et paramédical de pays développés, pourtant
avertis, refuse de se plier à une vaccination systématique, préférant dans
certains cas un vaccin antigrippal saisonnier, exprimant même quelques doutes
sur l'efficacité de certains vaccins, selon l'origine de fabrication. Ils iront
jusqu'à signaler d'innombrables effets indésirables, des inquiétudes quelque
peu soulagées par le conférencier, affirmant sa confiance irréversible aux
orientations de l'OMS.
La
pause-café précédant les interventions des professeurs, tous deux du CHU
d'Oran, M. Mesli du service d'épidémiologie et M. Bouziani, professeur en
chirurgie générale, mettant respectivement en débat les thèmes de l'hygiène
hospitalière et la désinfection en milieu chirurgical, aura été l'occasion pour
les plus profanes parmi les invités d'interroger les spécialistes sur les
délais de la vaccination qu'urge le développement de certains foyers de cette
maladie, la fermeture de classes à Béni Saf et les deux décès cette semaine de
personnes infectées par le virus H1N1 en Tunisie. L'ultime intervention
accordée au Dr Bekhadda Boumediène, un praticien du cru spécialisé en diabétologie,
a brillamment soulevé la question du pied diabétologique.