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Nous avons gagné.
Nous l'aurions fait sur tous les plans. L'emblème tricolore étoilé perdure à se
hisser vers le firmament. Les hourras ne se tairont pas de si tôt.
Le rendez-vous d'hier, mercredi 18 novembre n'est pas une fin en soi. « La chose » ne s'arrêtera pas là. Elle continue sa trajectoire au delà de toutes les dates, de tous les rendez-vous. Bravant dans son élan de propension outre la pression des météorites ; le danger des comètes et la menace des complotites. Nous avons évité l'anathème mal placé des pharaons. Mais n'avons pas pu esquiver l'ire des démons déchaînés du stade maudit. Pourtant nous ne sommes pas des profanateurs, ni de tombes, ni de sarcophages, ni de l'histoire. Nous sommes des enfants combattants, dignes fils de grands martyrs. Notre tord aurait été celui d'avoir, éventuellement un excès permanent et séculaire dans l'adoration de notre mère patrie. Allah ghaleb ! Comme la nature, la politique stadique a horreur du vide, du rien et de l'oisiveté de son intelligence. Elle outrepassera en hauteur des faits, les craintes semées lors d'une préparation nationale féconde, dont seuls les labours, certains eurent pu écorcher indignement ses sillons et ses vallées. L'Algérie a gagné, l'Algérie a réussi son coup de frapper d'un revers, le système et son mythe tendant à immobiliser l'énergie collective. La math Algérie /Egypte est une victoire nationale largement méritée. L'Algérie n'est pas au bout de cette datte. Elle ne le fut pas également au nez de celle du Caire ou de Blida. Elle est une éternité. Une continuité. Une dynamique dans le changement continuel. Son immortalité, elle la puise de ces forces que contient la diversité de ses fibres. Les tendances ne sont jamais pour elle des panneaux indicateurs d'orientation irréversible. Elles ne sont en fait qu'une richesse de son énorme générosité. La mémoire communautaire, éveille d'épopée à épopée, pour son compte l'esprit chevaleresque de ses artisans, tant au combat qu'aux funérailles .tant aux stades, que dans les rues. Si l'enthousiasme dans la rue peut revêtir le manteau de l'émeute, dans les complexes sportifs, il n'est qu'une seul main, un unique cri pour ovationner un onze, représentant les 35 millions, tout partis, idéologie, régions, confondus.Que les épées, les sabres et les baïonnettes se disputent l'accès des fourreaux ! Que les langues satellitaires jetant leurs immondices à partir des bords du Nil rebraquent l'orientation parabolaire vers l'ouest. Un peu, tout près du Sinaï., La beauté a beau à s'incruster dans nos mots, mais n'arrive point à se frayer de chemin vers nos propres convictions arabo-arabes. Pour ou contre n'était plus un dilemme de petits spectateurs. Non plus un défi de positionnement de galerie sportive. Car tout simplement, la diversité d'avis ne peut être une adversité à vie. Le taux tiers-mondiste n'est pas virtuel. Il retrace la tangibilité d'un désir massivement populaire de rejeter l'invective et repousser l'apprentissage des sortilèges politiques. Le stade, qu'il soit au stadium cairote ou à El merikh n'est pas une amphore magique. Ni les observateurs militants ou étrangers, des francs-maçons ou des adeptes de sectes fantastiques. La FIFA aurait à rougir un jour de sa forfaiture. La fraude n'aurait germé que dans des cavités encore rompues aux syndromes chroniques de la duperie égyptienne « ils » « eux » ont manigancé un traquenard, le peuple avec ses « ils » et ses « eux » a gagné. Le président ; heureux réélu une quatrième fois durant le cours de son troisième mandat en est sorti davantage renforcé dans son souci constant d'être l'entraîneur en chef des états majors nationaux. De parachever l'œuvre amorcée, de finaliser l'accession du pays aux divisions mondiales. En fait, nous aurions vu et vécu une histoire merveilleuse quoique encensée quelque part par de l'émoi, du sensationnel et surtout de la retrouvaille des repères perdus. La tragédie subie ne doit pas s'éclipser dans la diplomatie coutumière. La relation inter-nation se doit par conséquent être revue dans le fonds. Il ne peut y avoir de compromission ni de lourd silence. Car l'histoire continue et d'autres déplacements seront également programmés, ou dans les stades ou dans d'autres forums. Le Caire n'est pas, en toute évidence, censée incarner le nœud du monde arabe. La victoire, la grande reste chez nous contenue dans ce foot, option et lotion féeriques qui a réussi là où la politique a échoué. Le rassemblement autour du noyau central ; l'amour de la patrie. L'engouement après cette victoire technique, sociale ou politique reste à capitaliser au profit d'autres projets de société. |
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