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Campant sur leurs positions, les élèves du secondaire, à travers les
établissements de la wilaya de Constantine, ont boycotté hier encore les cours.
Les lycéens ont été empêchés mardi de quitter l'enceinte des lycées sur ordre du directeur de l'Education, qui a réuni dans l'après-midi d'avant-hier tous les chefs d'établissements scolaires touchés par ce mouvement de protestation, pour tenter d'apaiser les tensions, et surtout, afin d'éviter tout dérapage. Pour rappel, durant la première journée de la manifestation, entamée lundi dernier, il a fallu l'intervention des services de l'ordre public pour disperser les lycéens, massivement regroupés aux alentours des lycées situés au Coudiat (près du siège de la direction de l'Education), une intervention qui a débouché sur l'interpellation de trois manifestants, qui ont été relâchés au bout d'un simple examen de situation au niveau du commissariat central, nous a-t-on confié de source sécuritaire. Le directeur de l'Education a reproché aux directeurs d'établissements scolaires leur «attitude légère», notamment en accordant aux lycéens une voie de sortie libre dans la rue. Hier, donc, les cris de colère fusaient très fort de l'intérieur des lycées, où furent «gardés» les manifestants. Des cris qui dénoncent la surcharge de l'emploi du temps, ainsi que l'absence de restauration à travers certains lycées. Le directeur de l'Education de la wilaya de Constantine, pour sa part, avance que la restauration est assurée actuellement au niveau de 83 % des lycées, tout en soulignant que la question de la surcharge de l'emploi du temps relève directement des prérogatives du ministère de tutelle. |
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