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Après avoir décrété le vendredi et samedi jours de repos hebdomadaire pour
les travailleurs du secteur, le ministère de l'Education nationale qui
reconnaît que des établissements connaissent des difficultés induites par la
réorganisation des emplois du temps, et la protestation d'élèves et de leurs
parents, semble reculer. Si quelques rares établissements scolaires avaient
déjà eu recours au samedi pour dispenser des cours, cette journée était une
journée de repos dans la quasi-majorité des établissements scolaires. Le
ministère vient de souligner dans une nouvelle correspondance adressée hier aux
directions de l'Education nationale, que les chefs d'établissements pourront
recourir à la journée du samedi.
Les établissements scolaires ayant trouvé des difficultés dans la réorganisation des emplois du temps à la faveur du nouveau week-end peuvent se rabattre sur la journée du samedi (matin ou soir). Dans sa note, le ministère de l'Education indique que les chefs d'établissements concernés, sur la base de consultation avec les enseignants, les représentants des élèves et de leurs parents, peuvent répartir les quatre heures de cours dispensés précédemment durant la matinée du jeudi, tout au long de l'après-midi du mardi, la matinée du samedi ou l'après-midi du samedi. Les quatre heures du jeudi matin peuvent aussi être réparties sur les trois demi-journées sus-citées. Le ministère a tenu par ailleurs à rappeler que le vendredi est une journée officielle de repos hebdomadaire pour l'ensemble des personnels du secteur de l'Education et ne peut en aucun cas être utilisée pour la dispense des cours. Le 23 août dernier, le ministre de l'Education nationale avait annoncé que les journées de vendredi et de samedi ainsi que l'après-midi du mardi sont des jours de repos hebdomadaire. Le ministère avait précisé, dans un communiqué, que cette décision s'inscrit dans le cadre des mesures prises, de manière quasi consensuelle, concernant la répartition des sessions de cours hebdomadaires, à la lumière de la mise en oeuvre du nouveau week-end, à la suite d'une large concertation avec les partenaires socioprofessionnels du secteur, syndicats et fédération nationale des associations de parents d'élèves. Toujours dans le cadre des mesures prises, le communiqué avait indiqué que les quatre heures de cours dispensées précédemment durant la matinée du jeudi sont redéployées tout au long des jours ouvrables de la semaine (dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi). La même source avait affirmé que l'année scolaire sera constituée de 35 semaines contre 27 semaines les années passées. Pour l'organisation de l'emploi du temps, le département de Benbouzid avait fait trois propositions aux partenaires sociaux: la première proposition prévoyait d'assurer la scolarité des élèves d'une manière continue tout au long des cinq journées du dimanche à jeudi de 8 heures à 12h et de 13h30 à 17h30. Ce qui fait bénéficier les élèves de deux jours de repos par semaine (vendredi et samedi). La deuxième proposition prévoyait de faire fonctionner les établissements le samedi après-midi de 13h à 17h et du dimanche au jeudi en consacrant l'après-midi du mardi au repos. Enfin, pour la troisième proposition, il s'agissait de faire fonctionner les établissements la matinée du samedi de 8h à 12h et du dimanche à jeudi en consacrant l'après-midi du mardi au repos. A l'issue d'une réunion de coordination entre le ministre de l'Education et les syndicats du secteur, les journées de vendredi et de samedi avaient été retenues jours de repos hebdomadaire pour le secteur de l'Education, en sus de l'après-midi du mardi, selon l'accord conclu. Des syndicats avaient donné leur accord à cette proposition. Mais le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) avait appelé à maintenir l'ancien système, soit le jeudi après-midi et le vendredi comme jours de repos. |
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