Le ministre de l'Education nationale a estimé nécessaire de marquer le coup d'envoi de la rentrée scolaire à partir de la salle Moufdi Zakaria au palais de la Culture, par un cours sur la grippe porcine. Accompagné du ministre de la Santé, de celui de l'Enseignement supérieur, Rachid Haroubia, et du ministre de la Formation professionnelle El-Hadi Khaldi, Aboubakr Benbouzid a assisté hier matin en présence de nombreux lycéennes et lycéens à un cours inaugural sur la prévention contre la grippe A/H1N1 dispensé par des enseignants venus des établissements de Kouba, notamment. De nombreuses questions ont été posées par les élèves présents aux enseignants, particulièrement sur la prévention à savoir les gestes qu'il faut pour se prémunir contre cette maladie et éviter la contagion. L'hygiène par des gestes simples et quotidiens est la plus indiquée dans ces cas précis de propagation d'un virus qu'on dit pas comme les autres. Gardant son optimisme habituel, le ministre de l'Education a par ailleurs, déclaré que «l'Education nationale se porte bien». Chiffres à l'appui, il rappellera que «son secteur consent cette année 7,5 milliards de dollars pour assurer non seulement un enseignement pour tous mais aussi un enseignement de qualité également pour tous». Il a souligné que «la réforme est une opération continue qui ne prendra jamais fin».

 Il a aussi demandé aux directeurs d'établissements scolaires de ne pas se montrer sévères envers les élèves qui n'ont pu acheter leur tablier, bleu ou rose comme exigé, pour cette rentrée. «Il ne faut pas les renvoyer chez eux sous ce prétexte». Nombreux sont les pères de famille qui se plaignent de la cherté des blouses dont les prix ont doublé par rapport à l'an dernier. Le ministre reconnaîtra d'ailleurs, qu il existe une tension sur les tabliers et qu'ils ne sont pas disponibles sur le marché. Pour juguler ce manque, «les élèves (garçons) peuvent porter, en attendant, des blouses dans le bleu, bleu clair ou bleu nuit», a suggéré le ministre. Pourvu donc que ce soit dans la gamme de la couleur exigée. Benbouzid a affirmé que le port du tablier consacre le principe d'égalité entre tous, de l'école républicaine.