A la veille de l'entame du championnat national de deuxième division,
c'est toujours l'incertitude la plus totale au sein de la JSM Skikda, en raison
de la situation financière du club qui est carrément dans le rouge. Les
dirigeants du club éprouvent toutes les peines du monde à honorer les
engagements pris avec les joueurs et notamment les nouveaux. Jeudi dernier, à
l'occasion du match amical joué face à l'AB Merouana, Guenifi (ex-MSPB),
Kesrani (ex-ROC) et Kouachi (ex-Hamra) ont refusé de chausser les crampons,
réclamant leur dû. Le plus grave, c'est que leur protesta risque d'être
contagieuse. Si l'arrivée de Sebihi Nasser sollicité par Djakrif pour le
suppléer dans sa tâche a donné, en l'espace d'un mois, un souffle nouveau au
club skikdi, lui permettant d'effectuer sa préparation dans de meilleures
conditions, la situation s'est compliquée en raison de l'insuffisance de la
manne financière, devenue insuffisante pour faire face aux moindres échéances.
En effet, les deux subventions de 800 et de 940 millions de centimes accordées
récemment par l'APC de Skikda ne sont pas encore arrivées en raison des
formalités administratives.
Les dirigeants estiment que cette
manne ne pourra, en aucun cas, renflouer les caisses du club. Cette nouvelle
donne tracasse beaucoup Djakrif et le met dans l'embarras, lui qui avait promis
monts et merveilles aux membres de l'assemblée lors de la dernière AGO. De
toute manière, et avec des joueurs expérimentés comme Younès (ex-MSPB), Ali
Messiad (ex-ASK), Moussouni (ex-USMBA), Makhlouf (ex-USB) et des valeurs sûres
telles Lemaïci, Boumediène, Gasmi et Latrèche, la formation drivée par Zekri et
son adjoint Hafsi semble bien armée pour réaliser une bonne saison. Il suffit
que Djakrif et ses collaborateurs fassent preuve de réalisme et de trouver au
plus vite les solutions pour que le rêve devienne réalité. Car cette année, et
contrairement à la saison écoulée, les fans de la JSMS ne jurent que par
l'accession.