Après des visites effectuées à l'ouest et au centre du pays, l'attaché économique et commercial de l'ambassade des Etats-Unis en Algérie, M. Glen Rudolph, accompagné de son assistant, M. Naceredine Gouamri, étaient avant-hier à Constantine pour une mission de prospection des opportunités d'investissement dans le domaine agricole dans la wilaya.

 Les deux diplomates américains, en visite dans la ville du vieux rocher, ont été les hôtes des deux chambres de la ville, celle de l'industrie et du commerce, pour une partie de la matinée, et celle de l'agriculture pour tout le reste de la journée. C'est ce qu'a indiqué le président par intérim de cette dernière, Antar Benkahoul, qui précise que «les deux responsables de la représentation diplomatique US ont fait le déplacement à la ville des ponts dans une mission de contact et d'information concernant particulièrement le secteur agricole dans la wilaya, ses potentialités, sa part dans la croissance globale du secteur dans le pays, les opportunités d'investissement en amont et en aval, etc.».

 Et notre interlocuteur d'ajouter : « Outre ces points, les deux parties ont eu à discuter également d'autres dossiers, concernant l'impact du PNDRA ainsi que tous les dispositifs et mesures prises dans le domaine agricole.»

 Le passage en revue de tous ces dossiers a nécessité une séance de travail, à la maison de l'agriculture, de pas moins de trois heures (de 10 à 13 h) entre les hôtes américains et les cadres de la chambre, fait observer notre vis-à-vis. L'après-midi a été réservée à des visites à deux exploitations agricoles, modèles de gestion rationnelle et de mécanisation. La première est spécialisée dans l'élevage bovin laitier avec un effectif de 40 vaches, gérée de façon moderne, avec la présence permanente d'un docteur vétérinaire et la pratique de l'ensilage pour leur alimentation, etc., si bien que la production de lait est en moyenne de 20 litres/jour et par vache.

 Alors que l'arboriculture et la céréaliculture constituent les principales cultures de la seconde exploitation, qui se distingue aussi par un gros investissement en mobilisation de ressources hydriques, à l'instar de géo-membranes (d'importants bassins d'accumulation d'eau), avec un apport de ce précieux liquide depuis une retenue collinaire distante de près de 4 kilomètres, notamment, pour l'arrosage des arbres fruitiers. Cette exploitation enregistre des niveaux de production tournant autour d'une moyenne de 34 quintaux à l'hectare pour les céréales et de 18 quintaux à l'hectare pour les légumes secs, surtout les lentilles, ce qui est un record par rapport aux autres exploitations.