L'Association des banques et établissements financiers (ABEF) a réuni
hier matin l'ensemble des représentants des banques étrangères installées en
Algérie pour débattre des dispositions de la loi de finances complémentaire
pour 2009. Les banquiers ont notamment exprimé leurs inquiétudes au sujet d'un
texte dont la teneur semble manquer de clarté pour être bien saisi. La réunion
s'est tenue en présence d'un directeur général de la Banque d'Algérie qui était
censé en apporter les clarifications nécessaires. Il ne leur a pas été
cependant d'un grand secours puisqu'il n'avait aucune réponse à leurs
nombreuses questions. «On ne peut interpréter quoi que ce soit, on prend note
et on remet à qui de droit», leur a-t-il précisé. Interrogé sur la
rétroactivité de l'article 58 du texte, le DG de la BA a aussi souligné qu'«on
ne peut rien vous dire à ce sujet, vous aurez la réponse par qui de droit».