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Les transporteurs de voyageurs affiliés à l'UNAT et à l'UGCAA et
desservant la ligne Oran-Aïn El Turck semblent déterminés à aller jusqu'au bout
de leurs revendications. Un arrêt de travail sera observé, la semaine
prochaine, dans le cas où aucune solution n'est apportée par la direction des
transports pour l'annulation et la suspension de la nouvelle navette Paradis
plage-Centre de Aïn El Turck. Une décision qui ne cesse de provoquer le courroux
des concernés après qu'ils ont été sommés de respecter le nouvel itinéraire
Oran-Paradis plage au lieu d'Oran-Aïn El Turck. Hier, les concernés ont affirmé
qu'un deuxième opérateur vient d'être ajouté sur la liste de ceux qui
desservent cette nouvelle liaison saisonnière.
Devant ce dilemme, les transporteurs ont décidé d'interpeller le wali d'Oran pour enquêter sur cette mesure qu'ils qualifient d'injuste. Tout en explicitant les désagréments causés par cette disposition, les transporteurs ont indiqué que le terminus imposé à hauteur des urgences médicales, dans une ruelle isolée et non éclairée, cause un véritable parcours du combattant pour les usagers. Ceux-ci sont obligés de recourir à un second bus pour rallier le centre-ville de Aïn El Turck ou tout simplement à un taxi clandestin. Des frais supplémentaires dénoncés par les usagers qui ont déposé des plaintes la semaine dernière auprès du bureau local de l'UGCAA. La semaine dernière, une lettre a été adressée au wali d'Oran par le bureau de l'UGCAA lui demandant le gel de cette disposition qui n'arrange guère les transporteurs ni les usagers. Les signataires de cette lettre avaient pour rappel dénoncé cette décision unilatérale prise sans concertation des professionnels du secteur. Du côté des transporteurs, cette situation est insupportable car elle prive la corporation d'exercer son activité en application de l'autorisation d'exploitation. |
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