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Un phénomène étrange et assez complexe a été constaté au niveau des plages de Terga, Chatt El-Hillal et Nedjma, dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Les choses ont pris un caractère d’urgence à partir de 20 heures, vendredi dernier. Pas moins de 160 baigneurs ont été évacués aux urgences médico-chirurgicales et hôpitaux divers de la wilaya d’Aïn Témouchent. Les évacués se plaignaient de gêne respiratoire aiguë, d’irritation du larynx, d’éternuement et les yeux devenus rouges. Outre ces symptômes, certains baigneurs vomissaient, toussaient et avaient de la fièvre. Précisément, le phénomène s’est enclenché à partir de 17 heures, indique le secrétaire général de la wilaya de Aïn Témouchent, M. Kerri Azzedine, qui a animé hier matin, une conférence de presse dans son bureau. L’alerte a été générale et tous les responsables de modules en relation avec ce syndrome ont été mobilisés par les services de la wilaya, jusqu’à une heure tardive de la nuit du vendredi à samedi. Questionné au sujet de la flore marine, le secrétaire général de la wilaya a indiqué que durant la période d’observation, il n’a pas été signalé de mort de poissons. Des échantillons d’eau de mer ont été envoyés au laboratoire régional d’Oran pour des analyses. A l’hôpital Ahmed Medeghri d’Aïn Témouchent, des personnes venues rendre visite à des proches ont été prises de panique à la vue du personnel portant masques et lunettes. Hier, les personnes évacuées ont pu quitter l’hôpital, à l’exception d’un cas gardé en observation. A noter également, que même des estivants qui n’avaient pas ressenti les symptômes, ayant nécessité l’évacuation de certains baigneurs vers les structures de santé, se sont présentés aux services des urgences pour une consultation, histoire de se rassurer. Par ailleurs, le dispositif de surveillance et d’alerte mis en branle par les autorités de la wilaya maintenait le cap de vigilance à son maximum. Hier encore, des brigades continuaient à sillonner toute la côte témouchentoise en vue de déceler le moindre indice pouvant constituer une piste d’investigation et de recherche, en attendant les résultats des analyses des échantillons envoyés au laboratoire scientifique d’Oran. Jusqu’à hier, les autorités locales n’avaient pas pris de mesures particulières concernant l’accès aux plages suspectées attendant le rapport du laboratoire régional et celui de la commission mixte élargie à plusieurs secteurs, dont l’environnement et la santé. Et les baigneurs continuaient à fréquenter les différentes plages de la région. |
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