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Après les mystérieux décès des
présidents tanzanien et burundais, respectivement John Magufuli
et Pierre Nkurunziza, tous deux soudainement emportés
par une «crise cardiaque» ; après l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, tous trois connus pour leur opposition
farouche à la vaccination, le président malgache vient d'échapper à une
tentative d'assassinat. En effet, selon le journal ?Le Monde' publié
aujourd'hui, «le parquet malgache a annoncé avoir déjoué une tentative
d'assassinat du président de la République de Madagascar, Andry
Rajoelina, et arrêté plusieurs personnes étrangères
et malgaches. Parmi ces personnes arrêtées figurent deux Français». Toujours
selon ce quotidien, «la procureure générale du pays a annoncé des
interpellations «dans le cadre d'une enquête pour atteinte à la sûreté de
l'Etat». Plusieurs ressortissants étrangers et malgaches ont été interpellés,
mardi, dans le cadre d'une enquête pour atteinte à la Sûreté de l'Etat», (?)
«Selon les preuves matérielles en notre possession, ces individus ont échafaudé
un plan d'élimination et de neutralisation des diverses personnalités malgaches
dont le chef de l'Etat», rapporte le journal ?Le Monde'.
Le président malgache a, depuis le début de la pandémie, indiqué faire confiance uniquement au Covid Organics, remède local, dans les traitements curatifs et préventifs de la pandémie. Lors d'une récente intervention télévisée, le président malgache s'était encore montré opposé à toute vaccination pour lui et sa famille, préférant recourir au Covid Organics. Ironiquement, à ses adversaires qui lui reprochaient sa réticence à commander des vaccins «atlantistes à ARN», il leur avait proposé de commencer à se vacciner d'abord eux-mêmes en servant comme cobayes au peuple malgache : «Si on commande un vaccin, on va d'abord le tester sur l'opposition», avait-il ajouté avec sarcasme. Par ailleurs, l'affaire avait pris une dimension politique. L'organisation atlantiste Amnesty International s'était immiscée dans les affaires intérieures du pays en dénonçant le mois de mars dernier «une atteinte aux droits des Malgaches de bénéficier des meilleurs soins possibles» (plus de 25.000 enfants meurent chaque jour par malnutrition et surtout par manque de soins, soit presque 10 millions par an : et pourtant cette organisation occidentale ne s'offusque jamais de ce génocide). L'ONG soutenait que l'absence de vaccins plonge de nombreux Malgaches «dans le désespoir», même si peu l'expriment «en raison du climat de peur instillé depuis un an, marqué par un durcissement de la répression des voix critiques». A noter que le pays a enregistré, depuis le début de la pandémie, très peu de cas (42.000) et de morts (900), pour 25 millions d'habitants. Par ailleurs, il convient de souligner que, tout comme le chef d'Etat malgache, les trois présidents brutalement décédés avaient bloqué la distribution des vaccins anti-Covid dans leur pays. Curieusement, après leur disparition, les trois pays se sont mis désormais à distribuer les vaccins à leurs populations respectives. La Tanzanie a même passé une commande de vaccins anti-Covid, à l'OMS, pour ses 60 millions d'habitants. Quant à Haïti, longtemps opposée à la distribution du vaccin, notamment AstraZeneca, en invoquant les effets secondaires relevés en Europe, elle vient d'accepter, après l'assassinat du président Jovenel Moïse, l'envoi de vaccins par les États-Unis. |
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