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«Les lambadas
disent» ce Monsieur est roublard parce qu'il est serviable et connaît bien les
cercles des oligarques»
On peut discerner aussi et bien vite par la force, l'aptitude et l'intellection d'un peuple dont l'action se fait par le «Hirak». La négation de la force, la grandeur de la valeur des ressources naturelles suivies par une agitation culturelle en folie ne mène qu'au désastre sociétal, par contre le positivisme de la force active (Hirak) est une lumière produite par ses enfants talentueux qui portent le serment de leur savoir et le savoir-faire plus loin que leur sentiment égoïste et sait écarter toute sorte d'enfumage. Il semble que la vraie intellection est celle qui fascine profondément et impressionne de sa connaissance et son savoir et savoir-faire allant dans le sens du changement vers la prospérité en bien et en bien-être. «Le nouveau conformisme c'est le comportement social influencé par la rationalité technologique» Il faut rappeler que le propre de l'action de bien concevoir avec l'esprit positif est de susciter les questionnements, trouver la voie salutaire vers la résolution des problèmes qui se posent, de les identifier, de les évaluer et de les préciser par une connaissance exacte avant d'être juste et vraie ; ce sont ces causes du mal qui rongent l'inertie d'un pays comme le nôtre. Il semble que les êtres humains équipés d'une parcelle intelligente puissent se mettre au service de la stupidité pour survivre dans un environnement pétri par la stupidité des médiocres. Dans cet environnement incohérent, l'intelligence apparaît comme un mirage au milieu d'un désert. Par principe l'intelligence doit se manifester et briller en même temps dans l'obscurité afin de tester sa vitalité et sa pertinence. Alors si l'intelligence et le génie des ressources humaines sont mises au service de ce bled riche en ressources, qu'ils pensent une bonne fois pour toutes de cesser de se soumettre aux stupidités des incompétents et médiocres, ils pensent peut-être porter l'éclairage de leur connaissance, de leur génie, de leur intelligence, de leur savoir plus loin pour la réussite professionnelle. «C'est la responsabilité des intellectuels de dire la vérité et de dévoiler les mensonges». N. Chomsky La réunion, le groupement et l'union pour une convergence de vue de l'intelligence, du génie et de la connaissance dans un cadre organisé et réglementé, la nature de l'état de fait se soumettra par la force de leurs lumières et les rayons lumineux effaceront certainement la faim, l'insécurité et l'injustice. Il faut bien rappeler que là où il y a de l'intelligence, du génie et de la connaissance, il y a forcément une vision, une stratégie, une méthode, une démarche, une volonté, un leadership, un Zaïm et une organisation administrative technique, politique, culturelle, sociale et économique pour conduire le pays sur de véritables rails pour la mise en œuvre des transformations positives et créatives qu'elles soient sociales, économiques et culturelles pour le bien-être et la prospérité de la population d'aujourd'hui et des générations d'avenir pour ce bled trop meurtri par la médiocrité. «Chaque génération se croit plus intelligente que la précédente et plus sage que la suivante». G. Orwell Dans un pays comme le nôtre la stupidité déshumanise au nom de la précarité sociétale et qui instaure de nouvelles règles où il faut fournir plus de travail inutile (médiocrité) pour la survie. Un changement radical à commencer par les perspectives pour nous guider à faire face à la transformation autrement de la vie de notre quotidien savoir faire un coup de phare pour mieux avancer dans la nuit. Dans ce mauvais contexte où le dénuement tend à se faire une place dans le société et s'impose en tant que modèle qui produit plus de mal pour le peuple que de bien pour les riches ; où le bien va vers les riches et le mal se colle aux pauvres sans résistance ; cette situation ne pourrait être absorbée que par une intelligence, car le génie n'a de sens que si et vraiment une assistance sans relâche permet de faire face à toutes les impostures et contre toutes les médiocrités pour retrouver cet ultime intelligibilité de l'être humaine qui se réfère à l'éthique, unique référence de valeur universelle de morale et de normes préétablies. «La liberté individuelle n'est nullement un produit culturel». S. Freud Le malheur qui s'est abattu sur nous les années 80 du siècle passé, comment est-on arrivé a ce que les génies se défèrent devant les médiocres et se plient devant les incompétents riches par la triche et puissants par l'impunité, une seule force vectorielle c'est l'argent bien sûr ! Les incompétents et les médiocres se prennent pour des intellects et des génies car ils sont aidés par un environnement propre à eux, celui qui vénère la médiocrité et la stupidité au nom du profit de ce petit oligarque. Il faut dire que le mode de vie en général en Algérie est modelé par un management culturel, politique, économique, éducatif, social et entrepreneurial, malheureusement, il est secoué par ce phénomène où l'incompétence prime et la médiocrité cristallise ce phénomène ; tout cela s'ajoute au syndrome hollandais en un nouveau syndrome dit de Peter. Le principe ou encore le syndrome «Peter» est formulé par une loi empirique qui permet juste de constater la prise de pouvoir au niveau hiérarchique des institutions de toutes les structures sociétales par des incompétents. Ce syndrome est formulé ainsi : «Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence et avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité» * Une situation qui lie de façon relationnelle les incompétents qui se prennent par leur poste à des génies et les vrais compétents qui se voilent par un marchandage suborné pour vendre la médiocrité des incompétents pour de l'intelligence afin d'assurer l'ascension au pouvoir au nom de leurs propres intérêts. * Cette piste permet de démasquer l'imposture culturelle (culture de la chitta) pour tisser des liens solides entre le politique, l'économique pour préparer les noces de cette alliance régie par la finance. * Cette situation générale qui sévit dans l'ensemble des lieux communs (institutions de l'Etat), il est difficile de bousculer l?inertie et surtout la paresse, qualité des médiocres et incompétents qui ne prête pas du tout au changement. Il n'est pas du tout facile de s'investir autrement dans le but de réduire le bordereau de l'indigence qui clochardise nos institutions d'Etat, ceci nécessite pour finalité une intelligence qui booste le développement positif sur l'ensemble des secteurs d'activité de l'Etat et d'éliminer les médiocres et incompétents qui ne cessent de faire des promesses insensées par la force négative de la «chitta». C'est une forme de critique directe sans voile à nos hommes politiques, il est clair que le contexte politique, économique, culturel et sportif? se prête bien sans aucun complexe à la comparaison avec d'autres contextes qui nous dépassent dans le sens du rationnel, de l'intelligence, de l'efficacité et le comportement de notre génie entrepreneur. Les éditorialistes d'une certaine presse qui se sustentent de la rente en utilisant le moyen de bien brosser (chitta), c'est une imposture qui nous fait voir une stabilité politique et économique comme signe d'excellence alors que l'absence d'innovation économique, culturelle et sociale fait défaut. La presse écrite et les medias sont comme dans toutes les addictions, il s'agit en fait d'augmenter la dose de l'information (fake-news - l'intox - désinformation?) pour produire un effet de soumission d'une intensité comparable à celle sollicitée pour mieux baliser l'opinion. Il faut toujours aller plus loin dans les sujets qui mettent en colère pour que les gens reviennent sans cesse. Pour décrire l'adversaire, il faut passer d'«incompétent» ou «corrompu» à «démagogue», «autoritaire», «dictateur». Les mêmes éditorialistes qui auraient été préoccupés par des choses comme la violation du secret professionnel ou la déontologie ne s'en soucient plus pourvu que l'ANEP laisse le robinet ouvert pour la pub. Ils veulent juste atteindre leur cible. On le voit bien avec la période Bouteflika, selon le support qui sera choisi (media et presse). Un jeu de massacre à ciel ouvert dont sont victimes les partis politiques et leurs leaders, au profit (éphémère) de ceux qui ont initialisé la machine à produire du vent pur. Il existe bel et bien de jeunes talents algériens qui ont préféré la fuite vers d'autres cieux (forme de harga = évasion = fugue = fuite?), mais ce système préfère un médiocre et estime un incompétent pour assurer une continuité politique où la corruption et le statu quo politique social et économique se manifeste par une politique d'exclusion par voie de népotisme et despotisme comme gage de stabilité des institutions existantes. Certains économistes à ordre ou à sous se sont mis à faire des projections de croissances négatives à partir de discours et de la mise en place d'un discours nouveau dont le contenu est beaucoup plus de mots et du vent. Disons-le clairement et nettement, que peut produire un contexte politique économique social et culturel nageant au fond de la bureaucratie soutenu par l'irresponsabilité, par des accointances politiques, administratives et mafieuses bénéficiant de la complicité des premiers grands responsables de l'ensembles des institutions de l'Etat où la règle de droit est rigoureuse pour le lambda mais ignorée et surpassée pour le si «flène» ? Ce système est protégé par une impunité modelée par la stérilité et la dépendance de l'institution judiciaire. Par conséquent, la logique de la chose nous amène à dire que cette institution de droit est mise au service des incompétents sinon de la médiocrité, autrement par une imposture des incompétents se prenant pour une intelligence de la culture qui permet de stabiliser le système dans le rien ne va pour que tout va ! C'est une véritable scénette relaté par certains médias, car l'incompétence des politicards qui sustente le soi-disant succès des faux génies, certains éditorialistes où le mal est déguisé en bien, ou encore les nouveaux érudits et certains doctes universitaires faisant le troc du savoir pour la vente d'un module à un faux étudiant. Par conséquent, il faut se demander sur l'avenir des médiocres et des incompétents patentés et reconnus de tout bord. Tant qu'il existe dans un système pareil de démocratie de façade où la dictature reste cachée par derrière et représentée par une cour, un cabinet noir qui utilisent de véritables techniciens du mal constitués par de brillants universitaires doctorants et des cocheurs de cases incapables de concevoir la construction d'un modèle politique ou économique à succès avec du vent, de l'eau, de la terre et du feu. «Moins le blanc est intelligent plus le noir lui paraît bête». A. Gide Car la politique reste, de toute évidence et de tous les temps, la partie visible de l'iceberg de l'incompétence et de déguiser la médiocrité. C'est l'arbre qui cache la forêt où poussent toutes les mauvaises herbes qui ne vivent que des arbres colonisés par la pourriture. Qui est compétent quand les repères sont désaxés ? Alors nous nous contenterons de soulever des questions pour nous ramener à nos malheurs et tenter de comprendre pourquoi nos génies et nos doctes universitaires ne peuvent rien proposer pour stopper le triomphe des incompétents alors qu'ailleurs ils se font valoir. Pourquoi n'y a-t-il pas de révolte des génies contre les incompétents qui, en plus de se faire passer pour des surdoués, triomphent partout ? Au vrai, le constat est longtemps établi : en politique, en affaires, dans l'éducation, dans la culture, dans les administrations, ce sont les médiocres qui mènent la barque. Il se peut qu'il y ait une capitulation volontaire des génies qui expliquent ces faux succès individuels. Nous avons vécu une période avec un président qui n'a pas soufflé un mot à son peuple, il est souffrant et malade à la fois et sa maladie est notoirement connue par le commun des mortels sauf par l'institution habilitée, a été porté à la candidature du 5ème mandat pour les présidentielles. Et fait, curieux, on cherche encore les génies qui avaient courageusement protesté et dénoncé cette forfaiture. Bien au contraire, le nombre de ceux qui se sont tus par opportunisme ou qui se sont faits serviteurs volontaires, par solidarité crapule, est infiniment plus nombreux que les intérêts en cours. Celui qui nous a promis de rendre Mascara semblable à San Francisco va encore nous promettre des simulacres. «Quoi qu'en disent des intellects, il y en a des bons : ce sont ceux qui peuvent encore faire leur autocritique» Mais cela n'a pas empêché à de brillants universitaires, d'imposantes sommités littéraires et de prestigieux talents culturels, tous des génies dans leur genre, de se soumettre à l'incompétence de leur ministère. Face à cette absence étrange de contestation, on est en droit de se demander qui est intelligent et qui ne l'est pas dans un pays où tout est sens dessus dessous ? «Moins blanc est toujours intelligent, plus noir lui parait encore plus bête» Dans un pays où les faux génies se proposent volontairement à la servitude des médiocres, comment reconnaître et identifier l'intelligence ? Est-ce par : * Par un titre, un diplôme ? * Par l'expérience, par un emploi ? * Par les publications en folie de culture ou autres ? * Par les accointances culturelles, politique? ? * Par les distinctions honorifiques ? *Par les explorations d'études ? Comment reconnaître un génie d'un médiocre, quand génies et médiocres appartiennent au même réseau de désinformation, d'inculture et d'enfumage et agissent solidairement pour leurs propres et uniques intérêts destructeurs ? Qui n'est pas incompétent, quand chacun contribue à structurer l'écosystème médiocre en défendant sa zone de confort, en complicité avec les réseaux de corruption pour une meilleure déliquescence du contexte en général ? *Combien de génies travaillent pour une entité administrative ou économique puissante mais non moins incompétente, puisque tous les indicateurs montrent que seule la corruption marche dans ce pays («Ragda ouat mangi») ? * Combien de génies sont des cadres techniques influents ou experts nationaux dans un projet national sans valeur ajoutée et sans culture de progrès ? * Combien de génies servent comme consultants dans les cabinets privés ou publics dont le fonds de commerce est l'arnaque ou l'escroquerie, puisque faisant affaire avec les mêmes politiques médiocres, cas des médecins spécialistes (du public au privé pour un sou de plus)? * Combien d'éminents universitaires se font «serpiller», insulter, humilier, tandis que d'autres rampent, dansent et couchent pour sauvegarder un poste de ministre, de directeur général ou de consultants gracieusement rémunérés, il faut être prudent pour ne pas confondre intelligence et titres académiques, prestation culturelle indigente ou enfumage fonctionnel. Conclusion L'intelligent ne doit être pas considérée comme une sorte de malice, d'être plus roublard, plus habile. Nous vivons dans un contexte où l'intelligence n'est pas cotée et ne peut être revendiquée là où la prolifération des diplômes coïncide avec la prolifération des ordures et de la saleté à tous les échelons de la société et de la vie ? Pour terminer on ne peut pas être un génie et un intelligent compétent et s'adapter à un écosystème dans lequel la corruption, la prédation, la saleté, l'incohérence, la mal vie, le passe-droit, l'injustice, «hogra» , «h'arga»? triomphent pour que reste ce système à succès médiatisé par la rente de l'ANEP. Le mot de la fin attention de l'eau qui dort, ce peuple algérien ressemble fortement à ce liquide qui dort pour un temps, l'autre temps il «reve-olutionne» l'impensable pour chasser le médiocre et l'incompétent qui nous a fourrés dans de sales draps. H. Boumediene «Certes, il est possible à un gouvernement de tromper son peuple durant quelque temps, mais ce peuple finit toujours par prendre conscience de toutes les supercheries et par dénoncer tous ceux qui ont abusé de sa confiance et exploité ses nobles sentiments» H. Boumediene 18/ mars/76 Tiaret Le jour viendra où le pouvoir reviendra au peuple par «Al-Hirak» le médiocre et l'incompétent seront chassés des places qu'ils occupaient indûment (piston) au sein des administrations et affaires publiques, ce jour-là viendra où l'homme qu'il faut à la place qu'il faut et rendre des comptes en toute transparence et en toute justesse sera la devise des règlements qui seront mis en vigueur, finie l'impunité. *Auteur . Le principe de Peter : est une loi empirique2 relative aux organisations hiérarchiques proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans leur ouvrage Le Principe de Peter (1970. Selon ce principe, «dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence», avec pour corollaire que «avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité». L'ouvrage de Peter et Hull est rédigé sur un ton satirique, voire humoristique, mais le principe qu'il expose a pu faire l'objet d'études universitaires qui ont étudié sa validité par la modélisation ou par la confrontation à des cas réels, certaines concluant à sa validité complète ou partielle. |
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