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Pour permettre aux lecteurs de comprendre les symboles dans le texte, je
définis ces symboles. Isho et Misho sont les noms des héritiers dans la culture
éthiopienne. Cachavacha est le nom d'une sorcière tiré du dessin animé argentin
Hijitus.
Le futur a toujours été un miroir magnétique mystérieux. Il attire les esprits vifs qui veulent voir et savoir comment le film des évènements dans les jours prochains s'annonce. Les esprits vifs sont appelés visionnaires dans le monde des civilisés. L'odeur de la sardinerie de papa a envahi l'air que nous respirons. Cette odeur transporte le pourri et le corrompu du linge sale d'Isho. L'odeur du futur est publiquement magnétisée. Elle échappe des évents de la tour de verre Val d'Hydra non conçus pour cet arôme. Cette odeur fait écran et isole tout effet magnétique créé par la carte de quota du carburant. L'idée de cette carte énigmatique décape les esprits des visionnaires et même les cerveaux des physiciens les plus habiles. Les physiciens nous disent que la lumière transportant l'image du futur est faite d'ondes magnétiques mais ils n'ont jamais parlé des ondes qui composent les odeurs d'Isho et Misho pendant le mois sacré. Les médias complaisants des nouveaux riches nous préparent quelque chose pour alléger nos époussettes et apaiser nos esprits. De loin, nous saisissons la voix des nouveaux maîtres. Elle nous prépare psychologiquement pour accepter le film qui nous attend. La musique de fond de ce film nous oblige à admettre le poids de leurs erreurs. Le film décrit la fierté dans leurs escobarderies quand la majorité de nos élus pansards applaudit leurs idées. Le spectacle au théâtre politique en ce mois sacré nous annonce des choses ridicules. Voilà un drôle de bouffon et un comédien farceur qui nous fait croire qu'il joue au football trois fois par semaine pour plaire à Toufik. Ne contrôlant plus son enthousiasme politique, il nous informe d'une manière comique qu'il aime bien tonton Saleh et papa Abdelaziz. Toutes les imaginations sont possibles chez nos Amar. Un beau jour, il va mettre son TAJ de carton comme un roi fainéant et se nomme roi Dagobert au tarbouche à l'envers. Ce comédien dépense plusieurs tonnes de salive dans ses interminables parlotes politiques pour nous dire qu'il sait jouer tous les rôles drôles même le personnage du tartuffe chez Abdelatif à Sidi Maarouf dans la ville d'Oran. Il joue au spécialiste de la profession alors qu'il nous a vendu des savonnettes ou quelque chose d'approchant pour nous faire croire que son autoroute est lisse comme une table de ping-pong. Peut-être il a raison ! Les crachats de dégoûts des automobilistes sur son fiasco causent le patinage ou la glissade extraordinaire sur son autoroute ping-pong et la salive inutile le fait flotter dans une mer de mensonges. Après ce ridicule, un autre annonce ses couleurs. Au lieu de construire des usines de raffinages il construit des châteaux en Espagne. Avec son diplôme d'ingénieur d'Etat en économie pétrolière de l'INH, programme socialiste sur mesure à la « soviet », il veut nous faire retourner aux bons de livraison socialistes staliniens. Dans le pays des miracles, les grimaces impopulaires consolident les efforts consentis par le gouvernement pour freiner la facture des importations des carburants ainsi que le gaspillage qui en découle. Les mêmes grimaces permettront de limiter la sortie de devises qui devient de plus en plus une charge pesante pour le Trésor public de la maisonnée. Soyons sérieux, les Algériens ne méritent pas toutes ces grimaces politiques pour justifier une faillite. Erika ! Misho a trouvé la solution. La cachavacha à aimant fantasmagorique. Selon Misho, la cachavacha va faire barrage au fleuve de pétrole qui irrigue les champs de kif au royaume des saints. Pour illustrer ce qui se passe dans la tête de nos dirigeants politiques, pensons à une tarte que nous divisons entre nous. Plus les gens qui nous gouvernent prennent de parts, moins il en reste pour nous et les générations futures. Puisque cette tarte n'est pas illimitée, la richesse exagérée d'Isho ou Misho emmène la pauvreté chez les autres. Monsieur Malti ne connaît pas cachavacha mais il voit la face cachée de la tarte. Il nous prévient en le disant d'une manière romantique « Des pigeons sont morts, des faucons sont morts, des volées de cigognes en migration sont mortes également. On ne connaît pas la raison exacte d'une telle hécatombe, très probablement la conséquence de la pollution des eaux et de l'air causée par les forages de gaz de schiste réalisés ou en cours dans la région d'In Saleh ». Si nous lisons entre les lignes le texte de Malti, nous réalisons que la tarte tire à sa fin et les bons d'énergie de cachavacha proposés par Misho ne peuvent plus couvrir nos défauts et ne sont plus pratiques dans le temps modernes. Pour allonger la durée de vie de la tarte, nos intelligents parlent d'une mesure extraordinaire pour protéger le trésor public de la maisonnée. La gestion de l'énergie et du carburant me permet de continuer mes idées par un passage écrit sur le web site de l'Association des ingénieurs diplômés de l'IAP. « Nul ne peut aujourd'hui minimiser le rôle joué depuis des décennies par les ingénieurs issus de l'IAP au cours des différentes phases du développement de notre pays, et particulièrement dans les secteurs clés de l'Industrie, de l'Energie et des Mines ». L'Institut Algérien du Pétrole a formé de très bons cadres. Des cadres compétents, travailleurs et nationalistes. Les cadres de cet institut n'ont jamais pensé ni au quota de carburant ni à la carte cachavacha dans les moments difficiles (1990-1999). A cette époque, les caisses du trésor public étaient proches de zéro et le terrorisme faisait ravage. L'IAP était le modèle de la dignité algérienne de 1965 à 1999. Isho et Misho ont détruit les structures de cet institut. Misho connaît bien comment cet institut fonctionnait puisqu'il a géré cet institut sous les ordres d'Isho. Un ancien iapiste au sommet de la hiérarchie de sonatrach, déçu par cette cachavacha impopulaire, nous dit que les anciens de l'IAP peuvent vous raconter les relations Isho-Misho dans le secteur de l'énergie si vous leur demandez. D'une manière ironique, il nous informe et dit « dans tous les pays du monde on trouve une unité de base économique. L'unité de base économique chez les Mallé d' Ethiopie est la maisonnée, c'est-à-dire un groupe de gens qui vivent et mangent ensemble, groupe qui forme une unité budgétaire. Isho et Misho jouent un rôle très important dans la gestion de la maisonnée. Ils contrôlent les gens qui font des trucs techniques avec la bouche pour cacher la bouffe ou camoufler les goûts ». L'iapiste continue son dessin économique par un sourire de pétrolier qui connaît bien son métier et dit «Nous sommes en Afrique et la Sonatrach image de notre unité de base économique avec sa cachavacha» Tous les cadres de l'IAP pensent qu'Isho a joué le rôle du martyr chez nous. Il a su comment utiliser le jeu des clans dans le pouvoir en se déguisant en pauvre personne qui supporte les souffrances du peuple. En 2001, Isho était méritant de bravoure et digne d'attention des naïfs qui ne font pas la distinction entre le nom martyr et le verbe partir. En 2010, Isho est parti; les poches pleines et la conscience tranquille. Il part avec un adieu américain. Il se dirige vers le nouveau monde où il mène la belle vie dans un bel appartement situé sur la 5ème avenue à New York. Cet appartement a coûté 28 millions de dollars au trésor public de la maisonnée. Depuis cette date, la situation de la maisonnée est lamentable. Coup de théâtre ! Misho fait surface et nous sort une solution unique dans le monde « Introduction d'une cachavacha carburant ouvrant droit aux titulaires de tous les véhicules la possibilité de bénéficier d'un plafond de consommation des carburants au prix soutenu par l'État. Cette cachavacha est conforme à l'article 61 qui précise que les quantités de carburant dépassant le plafond des carburants soutenus seront écoulées à la pompe à un prix substantiellement soutenu ». Le pain est aussi soutenu par le trésor public. Demain un autre Nisho, je dis bien Nisho, du commerce va généraliser l'application de cette cachavacha au pain et au lait. Les boulangers et les laitiers seront contrôlés par la cachavacha puisqu'ils gèrent un carburant essentiel à la vie des Algériens. Dans le même scénario, Misho le sauveur joue au libérateur et utilise le jeu de pouvoir en portant le masque du héros qui arrive pour libérer le peuple de la lourdeur du quotidien insupportable. L'application de l'article 61 peut causer des émeutes semblables aux émeutes de sucre et de d'huile de janvier 2011. Misho le héros nous fait croire qu'il veut du bien pour le peuple en lui serrant bien la ceinture devant chaque pompe à essence. Misho oublie qu'une ceinture trop serrée provoque une explosion dans la rue. L'homme de la rue sait que Misho a été applaudi et soutenu par Isho le fugitif durant 10 ans. Il ne faut pas prendre au sérieux ce que je dis. Et pourtant, j'ai toujours dit la vérité. Dire la vérité est du domaine du pas sérieux. Je parle d'un produit de Jean-Marie Huriot. Jean-Marie Huriot est l'auteur de l'article « Les tours du pouvoir » et il est aussi le patron de thèse de Misho. En lisant l'article du patron de Misho, j'ai compris d'où vient l'idée cachavacha de rationnement du carburant. Après le départ d'Isho, Misho est dans une situation paradoxale. Il dit tout haut « Il s'agit d'une rationalisation et non d'un rationnement de la consommation de l'essence et du mazout ». Les jeux de mots dans les paroles de Misho imposent le jeu caché dans ses intentions. J'ai peur de dire que l'économiste français Huriot tourne son film Varsovie une nouvelle métropole à Alger. En conclusion : je m'inspire du roman norvégien Sofies verden (Le Monde de Sophie) de Jostein Gaarder pour passer un message politique aux hommes honnêtes de ce pays. Sophie la norvégienne n'était ni ministre de l'Energie ni ministre des Finances mais elle a tout compris. Tout commence le jour où Sophie Amundsen trouve dans sa boîte une lettre qui lui est adressée et sur laquelle n'est inscrite qu'une seule phrase: « Qui es-tu ? ». Après cette question elle conclue « ne faire qu'un petit bout de chemin n'est pas la même chose que se tromper de chemin». 53 ans d'indépendance n'est pas un bout de chemin. Durant cette période, le génie japonais a inventé la voiture hydrogène pour économiser le carburant. Chez nous, Isho et Misho nous font retourner aux temps des mesures impopulaires qui transforment le ridicule en économie modélisée à la « soviet ». Cachavacha la sorcière fait peur à nos enfants et annonce un lendemain rude dans un futur incertain. La cachavacha et le tarbouche à l'envers ne peuvent plus convaincre un peuple accablé par le verbiage politique absurde. |
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