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Le deuxième Festival culturel panafricain d'Alger (Panaf 2009) a débuté
officiellement dimanche à la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf par
un spectacle réalisé par le célèbre chorégraphe Kamel Ouali. De grandes
vedettes de la chanson africaine ont participé aussi à ce spectacle
d'ouverture, à l'instar de Warda El-Djazaïria, Youssou N'dour, Cesaria Evora et
Amazigh Kateb, selon le programme établi de ce spectacle. Etaient présents à
cette cérémonie, également, des hauts responsables de l'Etat, des membres du
gouvernement et des personnalités de la culture du continent africain ainsi que
des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger. L'on s'attendait à
ce que le festival soit ouvert par le chef de l'Etat, mais c'est finalement son
représentant personnel, Abdelaziz Belkhadem, qui en donné le coup d'envoi après
avoir lu un discours au nom du chef de l'Etat.
Organisé sous le thème «L'Afrique du renouveau et de la renaissance», le 2e Panaf, qui s'étalera jusqu'au 20 juillet, comporte un programme d'activités riche et varié couvrant littérature, arts visuels, musique, chorégraphie, théâtre, cinéma et patrimoine. Cinquante et un pays africains ainsi que les Etats-Unis et le Brésil, qui participent à ce festival en tant qu'invités d'honneur, sont présents à cette grande manifestation culturelle. Une parade riche en couleurs africaines a donné samedi au public algérien un aperçu sur le 2e Panaf. C'était dans une ambiance festive sous les applaudissements et les youyous d'un public venu nombreux que le défilé avait débuté du parc Sofia (centre-ville) pour sillonner des boulevards de la capitale et prendre fin au stade Ferhani de Bab El-Oued. Chaque véhicule présentait, à travers les maquettes exposées, l'héritage civilisationnel et culturel du continent par des symboles spécifiques à chaque pays de la région. La parade, dont les maquettes ont été réalisées par une soixantaine d'artistes algériens (sculpteurs, dessinateurs et diplômés des différentes écoles des Beaux-Arts) et 20 autres étrangers, avait eu, en prélude, le passage de cavaliers accompagnés de troupes artistiques de la Garde républicaine qui exécutaient l'hymne national. Une panoplie de troupes folkloriques nationales en provenance de différentes régions du pays était présente à cette parade qui avait drainé une foule considérable, massée tout le long du parcours emprunté par les chars richement décorés et les artistes. Tout le long de l'après-midi de samedi, les chars richement décorés de pièces artistiques représentatives de la culture des pays participant ont sillonné le boulevard Zirout Youcef, avec à bord des artistes, danseurs et musiciens jouant des instruments traditionnels. Les artistes algériens, portant avec élégance le riche costume traditionnel, ont, de leur côté, donné un aperçu du riche et séculaire patrimoine culturel immatériel à travers les danses et les chants dont les refrains ont été repris en chœur par l'assistance présente en force pour participer ou plutôt vivre ce festival placé sous le thème «L'Afrique du renouveau et de la renaissance». |
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