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Les locaux professionnels ne font pas recette

par B. B.

Les autorités de la wilaya de Aïn-Témouchent, chargées de ce qu'il est convenu d'appeler «le dossier des locaux à usage professionnel», sont quelque part mal à l'aise de voir peu de jeunes bénéficiaires entrer en activité depuis que les clés leur ont été cédées. Ce malaise, à peine affiché mais ressenti en profondeur, dérange et préoccupe davantage ceux appelés à fournir des statistiques aux parties qui les demandent et, entre autres, celles qui suivent de près ce volet d'insertion des jeunes.

Les autorités habilitées ont bien fait d'aller à la rencontre de ces jeunes pour connaître leur avis, discuter avec eux des contraintes rencontrées sur le terrain et trouver les solutions qui s'imposent. Les représentants des dispositifs ANSEJ, ANGEM, CNAC et ANEM se sont réunis avec les jeunes au niveau des daïras. Ce contact direct, transparent et franc, apportera certainement des fruits car il était utile et nécessaire d'apporter des éclaircissements et des explications aux incompréhensions des uns et aux malentendus des autres. La rétention de l'information autour de ce dossier d'intérêt communautaire, social et économique dicte beaucoup de choses et laisse perplexe et inquiet l'observateur voulant apporter sa contribution à sa manière et selon son contentement. Pour faire la part des choses et intéresser l'opinion, on a joint M. Hamzaoui, directeur de la PME/PMI de la wilaya de Aïn-Témouchent, pour de plus amples informations. Selon lui, les contraintes formulées par les jeunes réunis ce mercredi à la bibliothèque Malek Benabi sont des futilités qu'on peut dépasser. Comme l'ont fait ceux de l'Emir Abdelkader qui se sont pris en charge par leurs propres moyens et la volonté qu'ils affichent de vouloir dépasser des futilités faciles à régler à leur niveau.

A Aïn-Témouchent, environ 11% des locaux à usage professionnel distribués sont exploités. Cette information n'est pas la bienvenue et suscite des interrogations sérieuses. Selon d'autres sources d'information, les problèmes sont liés à la sécurité des locaux, à l'approvisionnement en eau potable, à la viabilisation, au vis-à-vis professionnel, au délai de remboursement et aux commodités. L'on apprend par ailleurs qu'un délai a été accordé aux jeunes hésitant à exploiter les locaux.