Dans une pétition adressée aux autorités locales dont une copie a été remise à notre rédaction, les résidents et riverains de Bel Horizon dénoncent l'anarchie qui règne au niveau de ce quartier résidentiel voisin du pôle biomédical et de la radio locale. «Nous sommes envahis et agressés quotidiennement du lever du soleil jusqu'à une heure tardive du soir par les automobilistes et les taxis qui desservent la ligne de Sedbou, ainsi que par les clandestins et les courtiers, se plaignent les rédacteurs du document.

Et d'ajouter: «Ceci sans oublier le ballet des bus de l'université, qui nous agacent et nous dérangent avec leurs stationnements anarchiques devant nos habitations, magasins et officines».

Les protestataires ne manquent pas de signaler dans le même ordre d'idée que cette situation a empiré à la suite de la décision de la direction du complexe mère-enfant (EHS) et celle du service des urgences (UMC) d'interdire l'accès de leur parking aux visiteurs. Ce qui provoque chaque jour que Dieu fait un «débordement» mécanique sur le boulevard éponyme (Lotissement Dib) qui se traduit par des désagréments de toutes sortes (nuisances sonores, stationnements anarchiques, pollution de l'air, disputes...), selon les riverains qui invoquent bien à propos le proverbe «Après nous, c'est le déluge».

Par ailleurs, il convient de rappeler dans ce contexte que les habitants de la cité de Bel Horizon mitoyenne à celle des Cerisiers ont déjà eu maille à partir via une pétition publiée dans la presse avec la bande de courtiers (de voitures) qui squattent impunément les espaces verts et les accès, entravant de ce fait la circulation automobile et piétonne des résidents. A noter que cette «corporation» informelle avait dû élire domicile à Bel Horizon après qu'elle eut été chassée du centre-ville et plus exactement de la place Kairouan (en face de la grande poste et du commissariat de police).