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Dans
un article publié par https://fr.news.yahoo.com, «Hong
Kong (AFP)», on lit: «La police de Hong Kong a annoncé samedi une enquête
contre les manifestants qui, vêtus de noir et armés de parapluies, ont bloqué
la veille son quartier général pour exiger la démission de la cheffe du
gouvernement du territoire, jugeant leur action «illégale» et «irrationnelle».
«La police a fait preuve de la plus grande tolérance à l'égard des manifestants
qui se sont rassemblés devant le quartier général, mais leur manière d'exprimer
leurs revendications est devenue illégale, irrationnelle et déraisonnable»,
a-t-elle affirmé dans un communiqué. «La police enquêtera de façon rigoureuse
sur ces activités illégales», a-t-elle ajouté. Selon elle, une soixantaine
d'appels d'urgence n'ont pu être traités à cause du blocage. Treize membres du
personnel de la police ont été «envoyés à l'hôpital pour être soignés»,
a-t-elle par ailleurs affirmé, sans préciser les raisons de ces
hospitalisations. Des petits groupes de sympathisants ont apporté des fleurs
aux policiers en signe de soutien. «Nous sommes très en colère. Nous pensons
que Hong Kong est un endroit très pacifique et que nous devrions exprimer nos
idées pacifiquement», a déclaré à l'AFP Tsoi Hak-hin, 52 ans. Vendredi, des milliers de personnes
s'étaient massées devant le quartier général de la police pour exiger la
démission de la cheffe de l'exécutif pro-Pékin, Carrie Lam,
la libération des manifestants arrêtés et une enquête sur la répression musclée
des rassemblements par la police, au cours de la plus grave crise traversée par
l'ex-colonie britannique depuis des dizaines d'années. Le territoire semi-autonome
est depuis plusieurs semaines le théâtre d'une contestation historique - un
million de personnes dans les rues le 9 juin, près de deux millions de
protestataires le 16, contre un projet de loi visant à autoriser les
extraditions vers la Chine continentale.
Devant la pression de la rue, Mme Lam a annoncé la suspension du texte, mais les contestataires réclament sa démission ainsi que le retrait définitif du projet de loi Sans leader, les manifestants jeunes et pacifiques ont mené diverses actions de désobéissance civile dans la ville vendredi, semblant vouloir prendre de court les autorités. Pour beaucoup vêtus de noir, la couleur choisie pour le rassemblement monstre de dimanche dernier, ils se sont d'abord rassemblés tôt le matin devant le parlement local. Ils ont ensuite bloqué temporairement Harcourt Road, une grande artère située à proximité, et ils se sont introduits dans plusieurs administrations. Puis ils ont convergé dans une chaleur étouffante vers le quartier général de la police en exigeant la libération des manifestants arrêtés ces derniers jours et en criant «Honte aux policiers voyous !». «Fluides comme l'eau» Certains protestataires ont déplacé des barrières de sécurité pour ériger des barricades devant le siège de la police, tandis que d'autres bloquaient les caméras de surveillance. La manifestation s'est finalement dispersée vers 04h00 du matin (20h00 GMT vendredi). «Nous devons être fluides comme l'eau » pour pouvoir battre en retraite ou nous regrouper et s'adapter, a expliqué Chris, l'un des manifestants, citant une tactique de la star des arts martiaux Bruce Lee. Bernard, un autre manifestant de 21 ans, a comparé le fonctionnement du mouvement de contestation à l'intelligence artificielle. «Les gens apprennent par eux-mêmes, personne ne leur dit quoi faire, ils s'adaptent juste à différentes situations». La mobilisation lancée par des syndicats d'étudiants ainsi que par des organisateurs informels s'est faite via les réseaux sociaux et des applications de messagerie telles que Telegram. «Il y a de multiples façons de participer. Imaginez votre propre action pour manifester votre amour pour Hong Kong. Le 21 juin ne sera pas la fin de la lutte, cela continuera ces prochains jours», indiquait un message publié jeudi dans un groupe de la messagerie cryptée. Ex-ministre refoulé Parallèlement, un ex-ministre philippin des Affaires étrangères, Alberto del Rosario, a été refoulé à son arrivée à Hong Kong et renvoyé aux Philippines vendredi, ont dénoncé ses avocats. M. Del Rosario avait contré les ambitions de Pékin dans la mer de Chine méridionale avec un recours devant le tribunal arbitral international en 2013, et porté plainte cette année contre le président chinois Xi Jinping devant la Cour pénale internationale. Selon ses détracteurs, le projet de loi d'extradition envisagé placerait la population de Hong Kong à la merci du système judiciaire de Chine continentale, opaque et sous influence du puissant Parti communiste. Les milieux d'affaires craignent en outre que la réforme ne nuise à l'image internationale et à l'attractivité de la place financière. La question de l'extradition a mis le territoire en ébullition depuis des mois. Mais de nombreux Hongkongais dénoncent depuis des années une ingérence grandissante de Pékin, en violation du principe «un pays, deux systèmes» qui garantit à Hong Kong, en théorie jusqu'en 2047, «une semi-autonomie et des libertés inexistantes ailleurs en Chine» Que peut-on dire de ce mouvement pacifique hongkongais? Tout simplement un mouvement de protestation populaire. Pour le peuple de Hong Kong, après la révolte du parapluie, qu'en sera-t-il du peuple de Hong Kong si la Chine continue à installer une «camisole de force» sur ce peuple habitué à travailler, à produire et à vivre pacifiquement ? Et qu'est-ce qu'on leur prépare ? Un projet de loi d'extradition envisagé placerait la population de Hong Kong à la merci du système judiciaire de Chine continentale, opaque et sous influence du puissant Parti communiste. Leur lutte est-elle légitime ? On ne peut en douter. On comprend que le pouvoir de Pékin ne veut pas d'une Chine à Hong Kong rebelle au pouvoir central et continuer à vivre en démocratie. Tout simplement ce n'est pas acceptable pour Pékin. Mais est-ce que c'est acceptable pour le peuple de Hong Kong d'être arrimé à un pouvoir communiste pur et dur qui est allergique à la démocratie parce que la démocratie est synonyme de la fin du communisme en Chine, et donc du pouvoir centralisé en Chine ? Et donc, il existe pour celui-ci une peur précisément des « libertés à Hong Kong qui sont inexistantes en Chine» Mais la question qui se pose presque en même temps ces mouvements de contestation populaire, en Algérie avec la «révolution du Sourire», au Soudan même si le sit-in s'est terminé par un réveil sanglant, à l'aube, avec plus de 100 morts et 500 blessés et est-il terminé ce sit-in ? Il ne l'est pas, puisque il y a maintenant une paralysie et une défiance entre gouvernants et gouvernés. De même à Hong Kong où la population utilise le même moyen ou plutôt la même stratégie la «contestation pacifique globale». Un peuple peut-il être vaincu ? Non! Impossible, à moins de le réunir entièrement et sous la force, le déporter. Comme cela s'est passé en URSS. Avec l'opération Tchétchévitasa, nom de code, ordonnée par Staline le 23 février 1944, pour déporter l'ensemble du peuple tchétchène. Est-il possible de déporter aujourd'hui le peuple chinois de Hong Kong ? Ce serait une infamie surtout à l'heure de la mondialisation, à l'heure d'Internet, où tout se sait, tout est analysé par l'ensemble des peuples du monde. Donc, ce qui se passe aujourd'hui est un début d'une révolution planétaire. La Terre est devenue trop petite pour la pensée d'un Terrien, d'un être humain. Tout se sait à l'Est, à l'Ouest, au Nord et au Sud du point où l'on se trouve. Tout homme sur terre a la possibilité de savoir ce qui se passe dans les moindres recoins de la Terre. Comment ? Par le Progrès. Par exemple, le peuple de Hong Kong, après les pires violences de rue depuis des décennies, le désespoir et l'impuissance qui dominent chez des manifestants convaincus que face à l'inflexibilité de leurs dirigeants, et devant l'inquiétude que suscite le projet de loi de l'exécutif pro-Pékin d'autoriser les extraditions vers la Chine, s'en remettent à leur esprit de lutte, de leur combat contre tout ce qui vient mettre fin à leur liberté civique, à leur liberté d'être humain. Et de là, il regarde le monde et constate que d'autres peuples luttent comme eux pour leur dignité, et dès lors la stratégie des uns devient la stratégie des autres. Chaque peuple prend les bienfaits des autres peuples. Même combat, même cause. C'est aussi dans ces mouvements de contestation que s'érige une «loi du devenir». Il faut le dire qu'une «loi du devenir» s'inscrit aussi dans une «loi du progrès» qui est immuable et ne peut être arrêtée parce qu'il y a une loi suprême au-dessus d'eux. Et c'est cela qui n'est pas compris dans ces mouvements des peuples, et souvent ils étonnent. De même, comme le dit Bernard, un manifestant de Hong Kong de 21 ans, qui a comparé le fonctionnement du mouvement de contestation à l'intelligence artificielle. «Les gens apprennent par eux-mêmes, personne ne leur dit quoi faire, ils s'adaptent juste à différentes situations.» Il a dit juste, et certainement il ne sait pas qu'en étant juste dans sa définition, la seule erreur qu'il a faite, c'est que l'intelligence n'est pas artificielle, elle est divine. Il faudrait lui poser la question. Qu'est que l'homme ? Qu'est-ce que l'humain ? L'humain n'est humain que parce qu'il n'est pas lui l'humain mais la Puissance qui l'a faite humain. Il n'est humain que parce qu'une Volonté au-dessus de lui qui le fait «humain». Et Bernard, tout en disant du fonctionnement du mouvement de contestation qu'il relève de l'intelligence artificielle, il ne sait pas que c'est sa pensée même qui sort de lui qui lui fait dire une vérité tout en l'habillant par cette artificialité qui est seulement pour l'humain, mais en fait elle est bien plus vaste par un sens que l'on pourrait dire même Absolu. Mais l'homme pourrait-il e rapprocher de l'Absolu ? Tout au plus par la pensée qui se pense, et c'est tout. Cependant, dans tous ces mouvements populaires, on ne peut ne pas constater que l'histoire est en train d'avancer à grands pas avec un progrès humain qui ne s'arrête pas, parce qu'il n'a pas de frontières. Parce que précisément, le progrès quand bien même il est humain, il est aussi d'ordre divin. Rien ne se tait, rien ne se crée sinon que par la pensée. Et c'est la Pensée qui est en train d'avancer sur terre et fait avancer les peuples. Aussi peut-on dire le Hirak en Algérie, les mouvements de contestation au Soudan ou à Hong Kong, c'est le même combat, la même marche des peuples. Que l'on coupe, par exemple, Internet au Soudan ou ailleurs, pour éviter que les peuples communiquent entre eux, ces pouvoirs arrêteront-ils le progrès, et par conséquent la marche des peuples ? Le progrès est inscrit dans les gènes de l'humanité. Et c'est Dieu, Allah le Tout-puissant qui fait «fonctionner l'humanité, qui fait élever l'humanité», tout en lui donnant un certain libre-arbitre. C'est Lui qui donne l'espoir, c'est lui qui donne la vie et la mort. Et aucun homme ne peut échapper à son destin en tant qu'homme créé et mortel. Et, dans ce statut où se trouvent les peuples, qu'ils ont la force de lutter parce qu'ils savent qu'ils ont été créés libres, et ceux qui ne le sont pas attendent leur heure. Ainsi avance l'humanité aujourd'hui, on peut même dire, après une longue histoire des siècles passés, une ère nouvelle du rétrécissement spirituel de la Terre est en train de s'opérer. Et qui l'a permise ? L'homme ? Les formidables progrès qui se sont accomplis depuis moins d'un siècle. L'homme est créateur ? Ou sa pensée est créatrice ? Et quelle est cette pensée en l'homme qui est créatrice ? La commande-t-il, l'homme lorsqu'il crée ? Où cette pensée créatrice lui vient de l'intuition ? Et qu'est-ce que l'intuition ? Autant de questions qui n'ont pas de réponse. Mais l'homme est ainsi fait, il ne peut se savoir, il est simplement. Aussi, peut-on dire, et pratiquement dit sans se tromper par les faits humains parlant d'eux-mêmes, qu'une nouvelle humanité est en train de poindre, de se lever et cette humanité se lèvera, elle ne peut ne pas se lever de nouveau, parce que c'est inscrit dans ses gènes. Parce que c'est ainsi, une humanité métamorphosée qui viendra. Un peu comme une chenille qui perd sa chrysalide, elle sort de l'obscurité, elle veut voler comme un papillon. Est-ce possible ? Oui, tout est possible. Il suffit de le penser comme le pense la Pensée qui pense qui dirige le monde. En clair, tout humains que nous sommes, nous pouvons nous rapprocher de cette pensée divine qui trace notre devenir sans même que nous le sachions. Et c'est cet effort qui est demandé aux humains. Le pourrons-nous ? La réponse parle d'elle-même, ce sont ces mouvements qui éclairent le devenir des peuples. *Chercheur spécialisé en économie mondiale, relations internationales et prospective |
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