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Lors d'un point de presse tenu en marge de sa visite, hier, à Oran, Saïd Barkat, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a fait savoir en réponse à une question relative à la titularisation des médecins généralistes recrutés dans le cadre du pré-emploi que 1.800 postes budgétaires ont été dégagés pour la seule wilaya d'Oran. Le ministre a précisé qu'aussi bien les médecins en poste actuellement que ceux qui ont exercé durant un seul contrat pour une durée de deux ans et qui n'ont pas été reconduits, seront permanisés au courant des deux années 2009 et 2010. Estimant que la wilaya d'Oran demeure l'une des plus riches au point de vue structures sanitaires et reconnaissant néanmoins des problèmes constatés au niveau des UMC ainsi que ceux liés à la pression exercée sur les différents établissements sanitaires de par la vocation universitaire de la wilaya, le ministre a avancé l'année 2011 pour que la situation connaisse une amélioration. Concernant l'EHU qui reste encore sous-exploité par rapport à ses réelles capacités, le ministre a rappelé encore une fois que la gestion de cet établissement sera confiée à des Canadiens et qui auront comme autre mission de former des gestionnaires nationaux. M. Barkat a précisé que l'option demeure et qu'il est en contact avec les futurs gestionnaires qui ont exprimé leur disponibilité à prendre fonction. Reste le feu vert du Conseil des ministres qui ne saurait tarder. A propos de l'incinérateur qui demeure la tache noire du fait qu'il expose par ses émanations toutes les populations environnantes à des risques, le ministre s'est limité à répondre que le marché de ces équipements est en continuelle mutation et que tous les 6 mois, des équipements qualifiés de plus performants sont mis sur le marché. Néanmoins, cette question, selon le ministre, reste prioritaire étant donné qu'il est inconcevable de traiter des malades à l'intérieur de l'hôpital et d'exposer dans le même temps des centaines de citoyens à l'extérieur. Au plan national, le ministre s'est attardé sur les deux cas de grippe porcine enregistrés jusqu'à présent en rappelant que tout autre cas mentionné ça et là n'est que pure invention médiatique. Il a rappelé que le dispositif mis en place est opérationnel notamment au niveau de tous les points de passage des populations avec l'extérieur et que l'Algérie a anticipé pour acquérir pas moins de 6,5 millions de flacons de Tamiflu, le seul remède jusqu'ici retenu par l'OMS, une organisation qui a félicité l'Algérie pour l'efficacité du dispositif mis en place pour éviter toute propagation du virus. A une question sur les risques encourus par les candidats à la omra et le hadj, le ministre a estimé qu'avant ces deux échéances qui ne toucheront que 35.000 futurs hadjis et quelque 120.000 candidats à la omra, il est nécessaire de gérer tout le flux des vacanciers en provenance des pays européens, ainsi que ceux des pays frontaliers situés au sud du pays. Concernant les deux rendez-vous du pèlerinage, M. Barkat a estimé qu'il revient à l'ensemble des pays musulmans de prendre la décision qui s'impose et que si demain ces derniers décident d'annuler ce pèlerinage, l'Algérie ne peut en aucun cas faire abstraction. S'agissant de sa visite à la wilaya d'Oran, le ministre s'est rendu à la polyclinique d'El-Kerma, une structure dont le plan de charge est important au vu de toutes les maladies engendrées par la pollution, le centre anticancéreux d'El-Hassi, la nouvelle polyclinique de Yaghmoracen, spécialisée également dans la santé mentale et dont l'ouverture a coïncidé hier avec la journée mondiale de lutte contre la toxicomanie. Le ministre a également inauguré la clinique d'accouchement Hadj Abed Atika (ex-Gasser) ainsi que celle portant le nom de Nouar Fadéla (ex-Sainte-Anne), deux maternités urbaines qui portent désormais le nombre de lits de la wilaya à plus de 600 lits pour les accouchements et la gynécologie-obstétrique. |
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