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« Par trop de précipitation,
on a souvent à rougir de sa folie » Proverbe grec
J'entends dire Malek Bennabi : « Une lai-deur ne peut inspirer de belles, ni de gran-des idées ». Dans ma contribution sur la sécurité nationale, j'ai écrit à propos de Saadani alors secrétaire général du FLN, «une personnalité connue et reconnue façonnée par le burin et portée contre vents et marées à escalader l'échelle au plus de l'Etat tergiverse et insinue sur une institution ». Et plus loin « réfractaire et seul comme Don Quichotte pour abattre. Nous avons besoin d'un appel à un sursaut National... » (Quotidien du 01/12 /2013). L'histoire retiendra que vous aussi vous avez bénéficié de burins par des grands sculpteurs et que vous êtes devenu un ministre de la République. Vous vous êtes permis le luxe de faire un pamphlet ridicule de caractère délibérément violent prenant pour cible le président de la République Abdelmajid Tebboune par l'insulte, l'invective et des paroles menaçantes. J'ai donc regardé et lu avec un vif intérêt ce pamphlet diffusé sur les réseaux sociaux, écrit par un disciple de Malek Bennabi, qui plus est, est un ancien ministre. Une diatribe violente à l'encontre d'un chef d'État me conduit alors à me poser la question quelle mouche a piqué ce mercenaire de la plume à jeter l'opprobre sur notre Président, le président de tous les Algériens. Cet acte ignoble à l'égard du Président au moment où celui-ci affirmait haut les positions fortes de l'Algérie : la Palestine, le Sahara Occidental, la Libye... Il jetait une lumière crue sur l'actualité politique algérienne pour discréditer et intimider et scandaliser le pays. Par cet acte immoral à l'égard des millions d'Algériens, il voulait inquiéter le pouvoir algérien et l'affaiblir vis-à-vis de nos ennemis. L'objectif de cette déclaration devait être d'ébranler la conscience et semer le doute sur la santé du Président algérien et pourquoi ne pas susciter un malaise au plus haut sommet de l'Etat. Par quelle légitimité peut-il fonder sa déclaration, on est en droit de s'interroger sur la motivation de porter un jugement de valeur sur la santé du Président. Pour porter une accusation de ce niveau, il faut être exempt de toute souillure. Ma contribution sur Le Quotidien d'Oran du 01/12 /20013 (la sécurité nationale). Où sont donc les associations sociales promptes à réagir ? Où est donc la classe politique ? Pour répondre unanimement aux diatribes et élucubrations d'un homme habité par la suffisance au point de traiter son peuple de « ghachi ». Où sont-elles les plumes les plus aiguisées pour mettre le holà à un homme éhonté au service de l'ennemi. Pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, un Président, le symbole, est attaqué et traité de fou. Il est attaqué dans sa dignité, la dignité de tout un peuple. Il s'est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique algérienne et à qui il doit respect dû à la fonction de Président de la République. Est-ce un problème de la liberté de parole ? Ou c'est une vengeance ou tout simplement l'envie de se faire mieux connaître. Comme dit l'adage : « L'ambition et la vengeance ont toujours faim ». Ou alors habité par je ne sais quoi qui lui souffle « venge-toi en paroles, quoi qu'il arrive ». L'insulte lui sert donc ici, comme dit Voltaire « Les récompenses ne sont faites que pour les gens qui écrivent des choses utiles, et non pour ceux qui ne sont connus dans le monde que par l'envie de se faire connaître ». Je n'ai pas encore compris pourquoi ce monsieur qui écrit, qui écrit très bien, se met au service d'autres pays, pour de l'argent ? Ou bien a-t-il le réflexe d'insulter et de mépriser ceux qui ne partagent pas son opinion. « Il voudrait bien nous bâillonner pour peu que nos idées remettent en question sa philosophie ». Cette déclaration devrait être ipso facto considérée comme un acte anti- algérien et poursuivi par les tribunaux. Ce qui m'étonne, c'est que presque personne n'a réagi à cette déclaration de guerre à l'encontre de l'Algérie, un véritable revirement de la position de certains. Il faut croire que cet homme n'a jamais agi seul faisant toujours partie d'un réseau ou lobby, disons d'une « particratie » avec la bénédiction tacite de certains pontes. Mais la roue tourne toujours, les Algériens osent dire... aujourd'hui, qu'avez-vous fait citoyen de votre République ? De quoi avons-nous peur ? Notre premier combat à mener contre la censure est celui que l'on exerce contre soi-même. Cet avisé donneur de conseils n'est qu'une baudruche qui s'est acharnée à vouloir nous démontrer que nous sommes dans une phase dangereuse. Avec vos propos nauséabonds de scélérat, nous vous disons que vous venez simplement de souder les Algériens entre eux et de faire sortir la hardiesse traditionnelle des Algériens. Je ne vous demande pas d'abroger votre pamphlet ridicule mais de présenter vos excuses au peuple algérien avant d'affronter sa colère et sa condamnation. Suite logique de cette admonestation, restez sagement dans votre coquille à l'étranger et vivez en paix vos derniers jours. A bon entendeur salut ! *Président de l'Ordre des ingénieurs experts arabes ORAREXE Ancien membre du Comité central du parti unique FLN Ancien membre du Conseil de la Nation Ancien secrétaire général de l'Union nationale des scientifiques et technologues algériens |
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